Samsung teste l’école du futur en Suisse

  • Dernière modification de la publication :20/12/2014
  • Commentaires de la publication :19 commentaires
L'école de demain signée Samsung.
L’école de demain signée Samsung.

Samsung a lancé à Leysin dans le canton de Vaud en Suisse un partenariat avec une école pour tester un système d’enseignement basé sur un tableau  blanc interactif de 65 pouces et des tablettes tactiles Galaxy Note 10.1. équipées de stylet. Le projet était précédemment testé dans différentes écoles en Corée.

La plateforme pédagogique Samsung Smart School est au centre du dispositif. Ce projet pilote, le premier du genre en Suisse, doit montrer tout le potentiel d’une salle de classe entièrement numérique recourant aux dernières technologies et aux tablettes tactiles les plus avancées du marché, propulsées par Android.


Pour ce projet pilote, Samsung fournira à deux classes du Leysin American School, 20 Galaxy Note 10.1, y compris docks claviers, un tableau blanc interactif de 65 pouces, un notebook avec station de chargement ainsi que le logiciel Samsung Smart School correspondant, selon un communiqué de presse.

Activités en temps réel

Cette solution permet aux enseignants de mener des cours interactifs ainsi que des activités de groupes par le biais des écrans des ardoises et de fonctions de partage de contenus. Elle propose également des outils de gestion d’apprentissage permettant aux étudiants d’accéder au matériel et aux informations de classe ainsi qu’aux notes et aux forums de cours.

Samsung  Smart School permet notamment aux enseignants d’évaluer en temps réel  les progrès des élèves. Les maîtres peuvent mener des activités de groupe, des questions et réponses, des tests ou des sondages instantanés. Ils ont la possibilité d’intervenir directement de différentes manières sur les ardoises et d’en verrouiller certain accès.

Une école connectée et sociale

La solution du Coréen permet évidemment aux enseignants de mettre à disposition des élèves le matériel de cours, des livres électroniques, des applications didactiques, des notes et forums cours pour les activités parascolaires. Les étudiants peuvent en plus accéder à tout moment à ces informations sur ces ardoises fondamentalement pensées pour une certaine mobilité.

En lançant ces essais, Samsung confirme son rôle de leader technologique. Alors que certaines sociétés en sont encore à proposer des ardoises comme de simples livres électroniques, le géant coréen montre la voie en développant l’école du futur, connectée aux autoroutes de l’information et tournées vers l’internet social. Reste à savoir dans quelle mesure le corps enseignants est prêt pour un tel virage…

Xavier Studer

Cet article a 19 commentaires

  1. Grogeek

    Ben tiens, ma boss me parlait d’acheter une Tab Samsung (suite au salon Didacta de Bâle, il y a 2 semaines) parce qu’elle a entendu parler de cette solution là-bas.

    Je pense que nous allons entrer en contact avec Samsung, vu que nous sommes éditeurs pour les ouvrages scolaires.

    Si tu veux, je tiens au courant dès que j’ai des news, et je pourrais même te faire un compte rendu détaillé de l’utilisation de leur système.

    😉

    1. Xavier Studer

      Volontiers

    2. Pascal Berset

      Message pour Grogeek, je suis à la recherche d’éditeurs de matériel scolaire francophone intéressés à passer sur des versions numériques. Je mène mes recherches également en France.
      Merci de me contacter si vous avez du temps.

  2. Eloi

    C’est vrai que ça doit bouleverses les méthodes pédagogiques. ca devrait permettre de réinventer l’école! En plus, avec toutes les vacances des profs, ils ont le temps de remanier leurs cours en conséquence, non? A moins qu’ils soient trop occupés à jouer sur leurs nouvelles tablettes!

  3. Le Juste

    Rien ne vaut un bon livre papier et des fiches à anoter.

  4. Romain

    cette tablette a justement un stylet pour ca

    1. oreille

      Faut-il encore que la tablette en question reconnaisse l’écriture manuscrite française … j’ai eu une mise a jour de mon note 2 ce matin et toujours pas ok … \troll off

      1. Alexandre

        Pour la prise de note, perso, je ne comprends pas pourquoi la traduire en texte… Je trouve ça tellement pratique de pouvoir conserver la forme manuscrite, et ses millions de petites flèches, carrés et autres signes distinctifs qui fait tout l’avantage de cette tablette. 😉

  5. Fred

    “mener des cours interactifs ainsi que des activités de groupes”, “d’évaluer en temps réel les progrès des élèves”. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à la parodie de Kavanagh sur l’iphone 6 en lisant ceci (http://www.youtube.com/watch?v=vyUXEbe7Fxs).
    On s’extasie devant le fait de faire de manière “informatique” la conversation réelle pour citer le sketch.
    En fait en étant connecté, on communique de moins en moins et on perd le côté humain de la relation prof-élève dans ce cas je pense.

  6. hortense

    toujours été un peu sceptique sur ces marques qui s’incruste chez nos enfants si tôt

  7. Alexandre

    Globalement, je reste comme hortense, sceptique sur l’incrustation du plus jeune âge des marques. Après, il est certain que quand les crayons étaient tous du Caran d’Ache, les encres toute du Pelikan, les ordinateurs tous du Olivetti (quand j’étais tout petit en tout cas) et ainsi de suite, ça faisait longtemps que ce concept existe.

    Après, il va falloir passer à l’électronique. Le papier est dépassé autant du point de vue écologique que pratique. Porter 100kg de livres et autres dans le dos, ce n’est pas bon pour le développement. En plus les tablettes (quelle qu’elles soient) apportent des fonctionnalités extraordinaires: encyclopédies, système de correction automatique pour les erreurs de base, calculatrice, etc. En gros, je suis complètement pour sur le principe. Je pense que ce serait une grossière erreur de croire que “parce que du temps de certain, on avait du papier et des fiches” nos enfants doivent rester à ça, ce serait clairement ne pas être conscient de l’évolution du monde… Nos enfants sont de la génération tablette, plus papier, et tant mieux comme je le disais en titre.

    Et pour terminer je dirais que j’ai rarement été aussi convaincu qu’avec ma Galaxy Note 10.1. Sincèrement, c’est du pur bonheur cette tablette et autour de moi, elle se multiplie comme des petits pains. Pour le professionnel, elle dépasse l’iPad d’au moins deux générations: “widgets” partout permettant de faire des manipulations (calculatrice, agenda, mail) sans quitter son application, séparation de l’écran en deux pour surfer sur un site (ou autre) pendant qu’on prends des notes sur le sujet, système de note manuscrite très bien (même si je regrette la foule d’applications que j’avais sur iPad et dont chacune avait sa petite fonctionnalité). Bref, en gros, là je suis complètement pris-partie quand on m’en parle au travail et je la recommande chaudement à tous ceux qui veulent une tablette pour le travail. A côté, mes quelques collègues qui ont encore un iPad font vraiment dépassés (car sincèrement, la Galaxy Tab Note fait craquer tous ceux que j’approche). Pour la maison, les loisirs ou d’autres domaines, l’iPad je dis pas, mais là, pour le professionnel, Samsung a pris clairement de l’avance, et de loin!

    1. ki

      Je partage l’avis d’Alexandre surtout avec des applications aussi bien développées que Lecturenote…qui fait totalement oublier les applications de Samsung.

  8. AcideBase

    Etant impliqué dans des processus de formation, voire la formation elle-même – et bien qu’étant technophile – j’ai quelques doutes quant la valeur ajoutée de ces méthodes. Un article paru hier a démontré que des enfants illettrés ont appris à lire en un temps record grâce à des tablettes. Mais au-delà de ces apprentissages de base, on peut se demander l’apprentissage lui-même est dopé ou facilité par les tablettes (ou les ordinateurs). Attention, je ne dis pas que ce n’est pas le cas. Je dis juste qu’il n’y a pas d’évidence à ce sujet. Comme à la grande époque de l’e-learning, où on pensait que cela allait tout changer. On en est revenu un peu (blending learning). En réalité, les outils technologiques peuvent aussi causer des difficultés à l’apprentissage, telles que la dissipation de la concentration, les difficultés liées à l’accessibilité des notes ou encore la tendance à l’anticipation dans le cours.

    Donc j’applaudis l’initiative, mais j’espère qu’il y aura une réelle études qui sortira de ces tests, et pas juste des slogans marketing.

    1. Grogeek

      J’ai appris l’espagnol en 4 mois avec Livemocha (gratuitement à l’époque) le midi pendant ma pause. (ayant un ami espagnol qui vit la-bas, il m’aide aussi a entretenir la langue).

      Depuis, tous les thriller espagnols, du genre: El Orfanato, REC, Celda 211, ou argentin : Nuevas Reinas, je les mate en espagnol directement !

      Alors oui, le e-learnig à quand même de sacré atout !

  9. Grogeek

    Le canton de Saint-Gall teste aussi une solution by Apple dans 17 classes depuis 2 ans.
    Les retour sont plutôt positifs pour l’instant.

    Le grand défi de demain est de pouvoir universaliser les datas afin de pouvoir proposer des contenus multiplateformes…

    1. hortense

      c’est utopique de penser que la confédération développe une ou des app spécifiques pour une tablette qui serait neutre ?

      1. grogeek

        Clairement, Oui !
        Et malheureusement du reste. Notre système ne fonctionne pas comme l’éducation nationale en France par exemple, avec une décision centrale.

        Ici, se sont des mandats avec des groupes de travail, et quand par exemple il y a 4 personnes sur 12 qui veulent un truc différent du groupe, il n’y a pas de ‘chef’ qui résout les problèmes ou qui ‘tranchent’. Du coup si ces 4 personnes ne veulent pas se rallier, cela mets des plombes a se régler par ‘consensus’. Le pire, c’est que ce genre de situation est par région linguistique…..

        Pour un petit pays comme le notre, c’est vraiment une perte de temps et d’argent quand certains font blocus. Le pire est que les 4 personnes, têtues dans mon exemple, a force d’acharnement par exemple, arrivent a faire remettre en cause tout le travail
        Approuvé majoritairement…..

  10. Laurent

    “When deep space exploration ramps up, it’ll be the corporations that name everything; the IBM Stellar Sphere, the Microsoft Galaxy, Planet Starbucks…”

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