Internet: des parents parfois désarmés…

  • Dernière modification de la publication :20/12/2014
  • Commentaires de la publication :3 commentaires
La Suisse participe à EU Kids Online.
La Suisse participe à EU Kids Online.

Les jeunes passent de plus en plus de temps sur internet et peuvent être confrontés à des situations délicates. Certains parents ne sont pas assez préparés, selon une étude européenne à laquelle participe pour la première fois la Suisse, selon un communiqué de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS).

Les parents eux-mêmes souhaitent que les choses changent: plus d’un tiers estiment qu’ils devraient mieux encadrer leurs enfants dans ce domaine. C’est surtout de l’école qu’ils attendent des conseils pour une utilisation sûre d’internet. Cette fiche résume la situation. Des sites spécialisés donnent parfois des conseils utiles.


Quelques limites

Cette étude a été réalisée dans le cadre du programme national Jeunes et médias par l’Institut für Publizistikwissenschaft und Medienforschung de l’Université de Zurich. Ce travail montre les points sur lesquels les parents interviennent pour limiter l’usage d’internet, ceux sur lesquels ils n’interviennent pas sinon peu, et d’où ils souhaitent recevoir des informations.

Les parents mettent des limites le plus fréquemment en ce qui concerne la transmission de données personnelles telles que nom, adresse et numéro de téléphone (93%). Une grande partie des parents parlent avec leur enfant de ce qu’il fait sur internet (91%) ou leur disent pourquoi certaines pages web sont bonnes ou mauvaises (90%), selon le texte de presse.

Un fossé numérique?

Les personnes sondées en 2012 contrôlent toutefois à peine certains aspects: ainsi, 52% ne surveillent jamais quelles pages internet leur enfant a visitées; 47% n’ont jamais encore encouragé leur enfant à tester lui-même certaines choses sur internet; 31% n’ont jamais parlé avec leur enfant de ce qu’il peut faire s’il lui arrive quelque chose sur internet de nature à le préoccuper ou à le choquer.

L’ampleur de l’intervention des parents est fonction du statut socio-économique de la famille, des connaissances d’internet et de l’appartenance linguistique des parents, ainsi que de l’âge des enfants. Ceux qui interviennent le moins sont les parents d’enfants plus âgés, ceux qui ne connaissent pas particulièrement bien internet ou qui sont de langue étrangère.

XS

 

Cet article a 3 commentaires

  1. Julio

    Le gros souci, c’est que les ados n’ont, pour beaucoup, aucune conscience des conséquences de leurs actes sur internet. (Je parle des ados, car pour moi, un enfant plus petit n’a rien à faire sur internet tout seul). Limiter ou contrôler la lecture de certains contenus internet est une chose, mais limiter ce qu’il y postent en est une autre autrement plus grave à gérer, surtout à long terme.D’après l’article,certains parents estiment que c’est à l’école de parler des dangers d’internet, peut-être bien, mais quand je vois, que sur Vaud, les cours d’informatique ne sont même pas à l’ordre du jour en 9ème, (pardon, 11ème) ça me fait bien rire. Les écoles sont complètement larguées niveau informatique, et c’est pas prêt de changer. C’est évidemment au parents de gérer internet dans la vie d’un ado, avec les difficultés de communication qui en découlent: manque de connaissance (des deux côtés, malgré ce que l’ont pense, la majorité des ados sont des billes en informatique), conflit générationnel, et j’en passe.

  2. ronald

    (Modéré: merci de rester courtois)

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.