Quelles technologies changeront nos vies en 2015?

  • Dernière modification de la publication :20/12/2014
  • Commentaires de la publication :13 commentaires
Le Samsung Galaxy Note 4.
Le Samsung Galaxy Note 4.

Samsung est plutôt ambitieux dans ce qui est probablement son dernier communiqué de presse de l’année. Le premier fabricant mondial de smartphones, qui est aussi un géant de l’électronique en général, s’interroge sur les technologies qui changeront notre quotidien en 2015.

Il se risque à donner cinq prévisions qui vont des produits connectés à la formation des enfants à la programmation informatique. Des scénarios plus ou moins évidents ou censés que je vous laisse découvrir ci-dessous. N’oublions pas que ce monstre industriel a tout intérêt à vendre ses produits…

Voici quelques points énoncés par le Coréen dans son communiqué.

Pour les décideurs

«La Wearable Technology pour business leaders annonce une nouvelle ère du power dressing et souligne le statut et la compétence. Les hommes d’affaires font de plus en plus appel aux technologies portables – pour optimiser leur organisation, accéder aux toutes dernières informations et améliorer leur performance dans leur quotidien professionnel agité.»

Les heures productives

«Associées aux wearable devices, les nouvelles applications aident l’être humain à déployer tout son potentiel. Car grâce aux nouvelles technologies, il identifie son temps de travail le plus productif, son besoin de sommeil et son meilleur créneau de repos pour retrouver de nouvelles énergies.»

«La mesure constante de certaines variables physiques permet à l’utilisateur de mieux écouter son «horloge interne» et d’accomplir ses tâches importantes pendant ses heures de performance maximale personnelle.»

La fin des boutiques

«La virtual reality et l’emploi innovant des écrans induisent une nouvelle génération de boutiques virtuelles et permettent de surmonter les limitations en termes d’espace et les loyers élevés.»

«Notre comportement de consommation sera massivement influencé par les évolutions des nouvelles technologies. Les possibilités de shopping sur les nouveaux canaux ont néanmoins leur contrepartie.»

«En effet, le groupe Price Waterhouse Coopers rapporte qu’en Grande-Bretagne 16 boutiques par jour ont fermé leurs portes au premier semestre 2014.»

Des foyers connectés

«Du «geek» au «chic»: une nouvelle image du high-tech domestique grâce à une meilleure expérience utilisateur. Deux personnes sur cinq font confiance aux technologies de pointe dans leur foyer.»

«Les dispositifs les plus populaires sont les systèmes de chauffage et de conditionnement d’air (22%), ainsi que les appareils de divertissement (16%). Samsung prédit que l’utilisation des technologies de pointe va augmenter dans les foyers, car l’expérience utilisateur s’est nettement améliorée.»

Des enfants programmeurs

«Chaque enfant qui va naître en Europe dans les 12 prochains mois, aura la programmation comme matière principale aux côtés de sa langue et des mathématiques. La Commission européenne estime que 900’000 emplois seront créés dans le secteur des techniques de l’information et de la communication en 2020. Dès 2015, les connaissances informatiques seront exigées dans 90% des offres d’emplois.»

 

XS

Cet article a 13 commentaires

  1. Berd

    Il semble urgent que je reprenne mes cours de basic! 😉

  2. Nycko

    Rien de neuf…..J’attends juste que les grosses firmes mettent leurs atouts en commun….
    La réalité Virtuelle c’est ok, mais faudra attendre 2018 au moins….
    Suffit de voire les évolutions chez Sony…Leur Vaio Pro de 2013 surpassait déjà la Surface 3, L’Xperia Z de début 2013 s’utilise sans soucis avec les dernières technos virtuelles (CardBoard)…
    TOUT Stagne à mon avis…..
    Sony Vaio t3 https://www.youtube.com/watch?v=Z0eJ99V5ubI

  3. gregory

    Changer nos vies, comme ils y vont fort…

    1. ced

      S’ils peuvent changer ta bêtise, ce serait déjà une très bonne aide.

      1. f.delamuraz

        Gregory, je plussoie !
        Ils veulent surtout continuer a nous faire consommer continuellement…

  4. Ludo

    A mon avis, ce n’est pas demain que les enfants apprendront le code en Suisse et c’est très bien. D’abord, c’est complètement inutile sauf pour les développeurs dont le métier est spécialisé (brevet fédéral au minimum, mais les entreprises réclament souvent une HES ou EPF quand ce n’est pas carrément marqué BAC+5). Ensuite, d’autres matières dans le domaine des technologies sont beaucoup plus importantes : bureautique, sécurité de l’ordinateur, sécurité sur la toile, gestion de son image sur internet et les réseaux sociaux, prévention contre la dépendance à internet et à son smartphone.

    Bien sûr, les métiers du numérique se basent sur les fondamentaux : français, anglais, allemand et mathématique ==> communication (maîtrise des langues nationales + anglais) et logique. Donc, il faut que les fondamentaux soient atteints pour avoir de bons ingénieurs dans les métiers du numériques. La priorité est que toute la population atteigne ces fondamentaux, car utile et nécessaire à tout le monde, contrairement au code.

    1. maxou

      Permettez-moi d’etre en complet desaccord avec votre commentaire. La programmation, le codage fait justement partie des fondamentaux que tout futur ingenieur se doit de maitriser.
      C’est justement pour cette raison que des professeurs de Cambridge ont cree le Raspberry Pi (ou il y a 30 ans le ZX 80 Sinclair sur lequel j’ai fait mes armes).
      Quand on programme on apprend a decortiquer un probleme en phases successives et a appliquer une certaine logique pour le resoudre. C’est une discipline qui est la base de la formation de tous nos ingenieurs, et je me desole jour apres jour de voir de plus en plus de jeunes rentrer dans nos hautes ecoles sans ces connaissances de base.
      Il faut au contraire que notre gouvernement pousse l’informatisation de nos ecoles, et pas seulement pour faire du “facebook” mais surtout pour programmer et amener la conaissance du code au niveau de branche elementaire comme les mathematiques. Car a la fin le codage ce n’est simplement que des mathematiques appliquees.
      p.s. desole j’ai un clavier US sans accents…

      1. rolgui

        ha ha ha, même avec un clavier us on peut faire les accents, c’est une question de programmation. Ma soeur, utilisatrice même pas lambda, m’écrit les lettres accentuées avec un clavier us.

        1. maxou

          Je sais, merci , c’était juste une question de temps disponible. J’ai changé mes settings pour taper ce message avec accents sur mon PC. Sur Mac c’est encore plus facile vu que l’on peut juste tenir la lettre appuyée et un choix d’accents apparaît

      2. Ludo

        Les bases du métier d’ingénieur s’apprennent en école d’ingénieur (EPF, HES). Quel intérêt de les apprendre à 12 ans à l’école obligatoire ? A la rigueur de l’algorithme pour faire comprendre le programme de math, mais c’est tout. Cependant, l’algo peut se faire sur une feuille en papier.

        Quand on s’intéresse au sujet sur internet, le but de que chacun puisse développer son propre logiciel. Laissez-moi rire ! Pour atteindre ce but, il faut enseigner une méthodologie de développement, UML, les bases de l’orienté objet, les designs patterns, des patterns, la persistance des objets en base de données, la modélisation de données, le SQL, PL/SQL ou Transact-SQL, l’architecture d’une application, différents frameworks, etc…

        Clairement cela n’a rien à faire à l’école, mais c’est le minimum pour développer une application professionnelle. Même en CFC dinformaticien, les élèves ne voient que très peu de concepts nommés ci-dessus…

        1. maxou

          Je crains que nous ne parlions pas de la même chose, je ne parle pas de réaliser des applications professionnelles. Je suis ingénieur EPF mais j’ai personnellement commencé a programmer dans les années 80 a l’age de 13 ans sur un ZX81 d’abord en Basic, ensuite assembleur et finalement C. (Encore aujourd’hui C, enfin C++ et C#, restent les références et les langages les plus utilisés avec PhP, Java, Python)
          Si vous regardez ce qui se passe aux USA – http://www.whitehouse.gov/blog/2013/12/09/don-t-just-play-your-phone-program-it
          ou plus près de chez nous en Angleterre – http://www.develop-online.net/news/uk-govt-outlines-computer-science-curriculum/0115853
          vous verrez que ces pays investissent dans l’éducation en informatique et en programmation de leurs enfants dès le plus jeune âge, un exemple dont la Suisse ferait bien de s’inspirer.
          Je m’occupe d’une équipe d’ingénieurs importante disséminée aux 4 coins du globe et je constate jour après jour les faiblesses et la difficulté a recruter les ingénieurs informaticiens, capables de programmer bas niveau, de faire du Embedded SW dont nous avons besoin en Suisse.
          Le monde de demain sera un monde totalement connecté, de la voiture qui se conduira toute seule, à la maison complètement automatisée. Les entreprises actives alors auront un besoin énorme de développeurs, programmeurs et la Suisse se doit de préparer ses futures élites comme elle a bien su le faire par le passé dans d’autres domaines.

          1. Beat

            Savoir programmer ou se faire programmer, telle est la question, déjà aujourd’hui !

            Sans une compréhension des fondements algébriques, logiques, algorithmiques et structurels simples de base, toute l’informatique est mystérieuse et magique. L’école doit préparer les enfants au monde de demain, et ceux qui ne maîtrisent pas les outils d’aujourd’hui seront des illettrés demain.

            Il est indispensable que l’école permette un tel apprentissage. D’abord au tableau noir, puis en pratique. Pour la pratique, les logiciels 100% libres (open-source) doivent être privilégiés. C’est les seuls qui permettent à l’élève intéressé de pousser sa curiosité – et de comprendre à fond, voire de participer aux projets – une expérience très gratifiante.

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