Avant la 5G, Nokia met le cap sur la 4,9G!

  • Dernière modification de la publication :13/02/2017
  • Commentaires de la publication :10 commentaires
Avant la 5G en 2020, Nokia occupe le terrain avec les 4,5G et 4,9G.
Avant la 5G en 2020, Nokia occupe le terrain avec les 4,5G et 4,9G.

Les besoins en bande passante nomade ne cessent de croître, comme le communiquent régulièrement les opérateurs. C’est d’ailleurs dans cette optique que les bases de la 4G ou Long Term Evolution (LTE) ont été posées, comme l’indique son appellation. Alors que le gigabit de la 4,5G pointe le bout de son nez, Nokia annonce la 4,9G pour fin 2017…

Depuis quelques jours, le puissant groupe finlandais qui absorbe lentement Alcatel-Lucent et quelques autres joyaux comme les Bell Laboratories, communique abondamment dans tous les sens: assistant intelligent, optimisation de la bande passante, utilisation de nouvelles fréquences, antennes de dernière génération: tout est prétexte à diffuser un communiqué de presse avant le Mobile World Congress (MWC) de Barcelone.

Jusqu’à 3 Gbits/sec avec la 4,9G de Nokia

Lundi, le fabricant leader des réseaux mobiles a mis en lumière ses derniers efforts en matière d’évolution de la 4G. Après le LTE Advanced ou 4 G+, il indique donc gaillardement qu’il parviendra dans quelques mois à proposer des débits de l’ordre de trois gigabits/sec sur ses antennes pour proposer un internet mobile au plus grand nombre.

En effet, pour le simple consommateur, quelques Mbits/sec suffisent à regarder des vidéos ou à écouter de la musique, même en HD! Le réel défi est de satisfaire les besoins d’une société déjà 100% numérique dont les services ne cessent de se développer à la veille de nouvelles révolutions, comme la généralisation de l’internet des objets…

La 4,9G pour les endroits densément peuplés

«Nokia a introduit le 4,5G Pro et le 4,9G l’an dernier pour permettre aux opérateurs de mettre en œuvre les augmentations de capacité de leurs réseaux là et quand cela avait du sens pour eux», indique Frank Weyerich, directeur des produits mobiles, cité dans un communiqué de presse diffusé lundi.

«Maintenant, nous mettons à disposition des fonctionnalités qui maximiseront les ressources des opérateurs, accéléreront les temps de déploiement et réduiront les coûts, en particulier dans les endroits les plus densément peuplés. Nous faisons de 4,5G Pro une réalité commerciale maintenant et travaillons pour innover avec des solutions d’évolution du réseau en 4,9G et au-delà», selon Franck Weyerich.

Xavier Studer

Le logo officiel de la 5G.
Le logo officiel de la 5G.

Cet article a 10 commentaires

  1. Savoy

    Bonjour, on nus parle d’antennes dans tous les sens, de plus de fréquences, de plus de débit as-t-on une idée de tout ça sur la santé? est-ce qu’avec ces débits il y aura un impact sur la santé? ya des études? merci

    1. Tricoline

      Des études… vous n’y pensez pas tout de même !
      Il ne faut pas gêner les opérateurs, vous allez les ruinez !
      Je souris d’avance avec la vague (ou le tsunami) d’oppositions qui arriverons lorsque nos “gentils” opérateurs voudront nous imposer la 5G

      Sans 5G et de nouvelles antennes la généralisation des objets connectés ne pourra pas se réaliser…

    2. Marco

      Et pourquoi toujours penser que c’est nocif pour la santé ? Vous oubliez la quantité d’ondes et de rayons qui nous viennent de l’espace en continue et a plus haute dose et nous ne mourrons pas de cela pour autant. Idem pour les signaux radios (et à l’époque en grandes ondes …) Ok il faut s’assurer qu’il n’y a pas de risque mais arreter de croire qu’on va mourir en regardant une antenne.

      1. Original Mike

        M’ouais, la radioactivité existe à l’état naturel dans nos campagnes et on n’en meurt pas, cependant à hautes doses, aux abords des centrales nucléaire accidentées on fini bien par en mourir!
        Alors certes ne soyons pas alarmiste mais il est normal de s’inquiéter.
        D’autant que dans notre société on a tendance à prendre la mesure du problème une fois celui-ci bien présent et rarement en amont.

      2. Foxband

        Pourquoi s’inquiéter ?
        Parce qu’il y a depuis que des immeubles accueillent des antennes sur leur toit des « problèmes » dans certains cas.
        Il existe toutes sortes de normes, la preuve en est les différences entre la Suisse et la France dans ce domaine, l’existence de ces normes prouve une seule chose : il y a un danger potentiel dans ces technologies. Les pesticides, on sait qu’une certaine dose est dangereuse, mais en dessous, on n’en sait rien, c’est pareil pour les ondes de télécommunications, il faut bien donner une limite, mais cette limite est choisie de façon arbitraire.

        Il y a des lobbies, et les États sont complices parce que l’économie et la marche du monde sont plus importants que les individus, n’avez-vous pas remarqué que dans le monde des télécommunications, le principe de précaution n’est jamais appliqué ?
        Il y a des années, une polémique était présente un peu partout, parce que les gens avaient peur des ondes du mobile, mais depuis on en entend plus parler, pourtant, y a-t-il eu de grosses études publiées pour prouver le contraire ? Non, que des études de lobbies par-ci, par-là, on a simplement noyé le poisson.
        Tout va bien, mais en même temps le téléphone portable n’est pas recommandé aux enfants, ni aux poches de pantalons (comprendre « testicules ») et le kit mains libres est encouragé !
        Regardez un peu comment les électrosensibles sont souvent représentés : un mélange de hippie, de marginal et de « pas très bien dans sa tête ».

        La question n’est pas de penser que telle ou telle chose est nocive pour la santé, mais d’avoir des données suffisamment fiables et rigoureuses pour assurer qu’il n’y a aucun danger, c’est comme cela que c’est censé fonctionner.

        Et qu’en savez-vous que nous ne mourrons pas à cause des rayons cosmiques ? Les réponses scientifiques à ce sujet sont encore très pauvres ; avez-vous trouvé un coin dans la galaxie exempte de ces rayons afin d’envoyer quelques « volontaires » ?

        On ne veut pas tous être des Marie Curie en puissance…

        1. misenta

          Je pense qu’il serait mieux de se renseigner avant d’avancer sur un sujet qu’on ne maitrise pas!
          L’OMS a déjà publié une étude et il en ressort que les ondes électromagnétique à fortes doses sont à classer dans la catégorie faiblement carcérogène (comme le café!).
          Je rappelle juste que beaucoup de personnes possédaient un téléphone DECT juste à côté de leur lit et que les émissions de ces téléphones (surtout leur base) sont plus élevées qu’un téléphone mobile!
          @Tricoline: les objets connectés (aur)ont droit à leur propre réseau (LPN) en Suisse. Donc pas forcément besoin de 5G (mais il semble que les voitures autonomes utiliseront la 5G).

          1. Foxband

            Si c’est « faiblement cancérogène », alors c’est bon, mangez-en un peu tous les jours…

            Ce à quoi vous faites allusion est une liste créée et mise à jour par le Centre international de recherche sur le cancer.
            Les champs de radiofréquences électromagnétiques sont actuellement dans le groupe 2B de cette liste ; ce groupe 2B est celui des cancérogènes possibles pour l’homme.
            Ce n’est pas le café qui est dans cette liste, mais l’acide caféique qui est présent dans la plupart des plantes, cela concerne aussi le café bien entendu.
            Cette liste ne met pas toutes les « substances » présentes sur un pied d’égalité au niveau de la dangerosité potentielle, elles sont simplement regroupées ensemble parce qu’actuellement on n’en sait pas plus – pour faire simple – sur chacune d’elles.
            Le groupe 2B peut aussi être défini comme : « catégorie utilisée lorsqu’on considère comme crédible un lien de cause à effet, mais sans qu’on puisse éliminer avec une certitude raisonnable le hasard, un biais ou des facteurs de confusion. »
            Si vous pensez que cette liste fait envie, sachez que le plomb y ait présent, et bien d’autres choses…

            Concernant ce que vous dites sur les téléphones DECT, nous en savons pas vraiment plus, nous ne savons pas si cela a fait des dégâts, aussi prendre exemple de ce qui était pratiqué naguère ne justifie aucunement un relâchement concernant les études scientifiques et le principe de précaution.

            Ceux qui ont fait et continuent de faire cette étude (étude INTERPHONE) savent très bien que les ondes électromagnétiques ne sont pas sans danger, ils le disent clairement dans certains cas, mais le travail scientifique demande des preuves solides ; en attendant, l’utilisation d’un kit mains libres est toujours valable selon l’OMS.

            http://www.iarc.fr/fr/media-centre/pr/2010/pdfs/pr200_F.pdf
            http://www.iarc.fr/fr/media-centre/pr/2011/pdfs/pr208_F.pdf
            http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs193/fr/
            https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_canc%C3%A9rog%C3%A8nes_du_groupe_2B_du_CIRC

            Je vous laisse appliquer votre conseil maintenant.

            PS : L’homme – et l’environnement, vous en faites quoi ? – peut souffrir de bien d’autres choses que le cancer, il y a d’autres troubles et d’autres maladies, ne pas être cancérogène ne signifie pas une innocuité.

    3. Original Mike

      Bah les études existent ou sont en cours mais il faut un certain temps pour en voir les effets directs. Cela ne se révélera que sur le long terme… D’ici là on en sera sans doute à la 20G++.

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