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Touch Mouse de Microsoft: le test d’une souris tactile exemplaire

La Microsoft Touch Mouse fait des étincelles.
La Microsoft Touch Mouse fait des étincelles avec un, deux ou trois doigts.

J’avais beaucoup apprécié la Magic Mouse d’Apple et en avait fait une chronique positive, même si on avait parfois l’impression de raboter son bureau avec. Avec sa Touch Mouse associée à Windows 7 (exclusivement), Microsoft pousse un cran plus loin le tactile. Disons le d’emblée, bien qu’il faille parfois s’habituer, c’est une belle réussite.

A la sortie du carton, il suffit de brancher un émetteur sur un port US et l’installation se fait en en tour de main. On rapatrie ensuite le logiciel qui permet de commander la souris depuis le centre de téléchargement de Microsoft (cette opération devrait être automatique) et immédiatement on tombe d’abord sur un écran de configuration, puis sur un didacticiel. Très utile.

Et là, c’est le début du bonheur car Microsoft enfonce le clou avec sa Touch Mouse en matière de gestion de fenêtres. Avec deux doigts, on ajuste sa fenêtre sur la moitié de l’écran gauche. En orientant ses deux doigts en direction de l’écran, la fenêtre s’agrandit. En effectuant le geste inverse, on retrouve sa fenêtre sur le moitié de l’écran. Avec les trois doigts, on peut afficher toutes les fenêtres ouvertes ou les masquer. Radical. Une leçon d’ergonomie!

Touch Mouse: le triomphe du tactile
Avec un seul doigt, on scrolle dans les pages. Dommage que le défilement est peut-être un peu moins précis qu’avec une souris traditionnelle. (Encore faut-il faire attention au nombre de lignes de scrolling configurés lorsqu’on utilise une Logitech en parallèle…)  Toujours avec un doigt, dans la galerie Microsoft, on zoome et on dé-zoome dans l’image, tandis que d’un geste du pouce (à apprivoiser) on fait défiler les photos en avant et en arrière. Presque un sans faute, même si parfois le doigt accroche un peu sur la surface de la souris.

Au final, ce bel accessoire vendu tout de même quelque 100 francs en Suisse convainc par sa finition, son ergonomie et sa maniabilité. Les deux boutons principaux sont peut-être un peu durs, mais on s’y habitue. Bref, le tactile, grandement imposé par l’industrie mobile (merci Apple!) continue de grignoter notre quotidien. Reste à savoir ce que fait (ou prépare) Logitech en la matière… Lire aussi: “La révolution tactile ne fait que commencer“.

Xavier Studer

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