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Sony S: le test d’une tablette Android vraiment utile

La tablette Sony S équipée d'un port infrarouge: la télécommande universelle.
La tablette Sony S équipée d’un port infrarouge: la télécommande universelle.

La Sony S m’a tout de suite tapé dans l’œil. Sony a eu le courage de présenter une tablette sous Android différente non seulement en matière de design, mais aussi technologiquement. Le Japonais a réfléchi… Il propose cette ardoise avec un port infrarouge. Test.

Commençons donc par-là, car c’est ce point qui me fera peut-être acheter ce bel objet tout de plastique et plutôt léger en mains vendu 549 francs avec 16Go de mémoire. Après avoir allumé et mis à jour la Sony S en la passant sous Android 3.2, le système de Google pensé pour les tablettes tactiles, je «clique» sur télécommande.


Sony S: pour toutes les télécommandes

Deux modes d’enregistrement sont proposés. Ou l’on trouve son ardoise dans une liste d’appareils pré-configurés, ou l’on se lance dans la configuration complète de sa télécommande qui n’aurait pas été enregistrée. J’ai trouvé sans difficulté quelques appareils de ma stéréo déjà disponibles.

Au rayon des projecteurs, il n’y a qu’un modèle de Sony. J’ai donc dû configurer manuellement mon Panasonic en faisant apprendre à la tablette les fréquences émises par la télécommande d’origine. Rien de plus simple puisqu’il s’agit de rapprocher le modèle original du récepteur de la Sony S et d’émettre le signal.

On peut de la sorte ou configurer des boutons existants ou en créer et les renommer. Au final, on introduit ainsi une télécommande plutôt rapidement, du moins ses  fonctions de base en quelques minutes. Mais on peut faire mieux ! J’ai ajouté sur les commandes de mon projecteur (l’infrarouge est assez puisant pour piloter une machine au dessus de ma tête)  les réglages de volume de mon ampli, par exemple.

Multiples fonctionnalités

En associant différentes télécommandes à une seule sur la tablette, on parvient à reproduire certaines fonctionnalités de la gamme Harmony de Logitech, mais me semble-t-il en mieux.  Je dois dire que c’est la première fois que je suis vraiment satisfait d’une télécommande universelle…

Et en plus? Et bien la tablette est très réactive et fluide, même lorsqu’elle affiche sur la toile le diabolique internet riche tant combattu par Cupertino. C’est l’objet idéal pour le salon et pour consulter le site de la TSR: programmes TV, news vidéos et infographies en Flash: tout y passe!

Sony S: une « surf-machine»

Certains me diront: mais sur l’iPad il y a plein d’applications, tandis que sur le Market d’Android on ne trouve pas grand chose. Vrai et alors? Prenons toujours la TSR. Sur l’iPad, on voit en qualité dégradée le 19 :30, tandis que sur cette tablette on a accès à toutes les émissions et en qualité de type HD! Il n’y a pas photo!

On a entre les mains une vraie « surf-machine », qui  ne permet toutefois malheureusement pas de consulter les sites utilisant la technologie Silverlight de Microsoft. Reposant sur le puissant Android, vraiment réfléchi pour les tablettes, les onglets sont aussi de la partie… Un vrai plus par rapport à l’iPad et à son ergonomie d’un autre âge…

Quelques bémols

La tablette parfaite? Non, elle comporte quelques défauts. Je n’ai pas trouvé de clavier en suisse-romand et l’appareil photo est médiocre. De même, l’application Skype ne permet pas encore de faire de la visiophone avec la caméra intégrée.

Bref, la Sony S m’a séduit malgré certaines limites. Je dois dire qu’en mode télécommande et pour consulter les programmes TV, tout en surfant un peu, je ne l’ai pas encore rechargée après une semaine et qu’il me reste ce matin 39% sur la jauge… Enfin une tablette utile !

Xavier Studer

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