A l’occasion du salon Telecom World 2011, j’ai scruté intensivement la vitrine de quelques magasins d’électronique, dont le bien pourvu Interdiscount de l’aéroport de Genève. On y trouve des dizaines de modèles, essentiellement des Android ou du bas-de-gamme et nombre de tablettes.
Et des Windows Phone? Et bien, non. Car comme me le montrent différents indicateurs, leur part de marché avoisine le plancher zéro en Suisse… Comme pour le baladeur Zune, Microsoft ne vend pas et continue encore de perdre des parts de marché, pourtant déjà dérisoires…
Que vaut un Windows Phone?
J’ai voulu en avoir le cœur net et j’ai donc essayé de chiffrer la valeur d’un Windows Phone. On trouve ainsi sur toppreise.ch un premier modèle à moins de 250 francs.
Du côté de digitec.ch, le baril est à 299 francs environ, pour des produits de qualité.
Bref, le marché n’en veut pas et ça ne se vend pas, les prix sont donc plancher. Dans ce contexte, la présentation des premiers Windows Phone de Nokia doit être accompagnée d’un évènement extraordinaire. Sinon, ça pourrait simplement être la fin du Finlandais sur le marché des smartphones… Quant à Microsoft et la mobilité, je n’ose même pas en parler.
Xavier Studer