Quasiment rien ne distingue extérieurement l’iPhone 4S de son prédécesseur. Même matériaux, même qualité exemplaire de la finition. Evidemment, ce choix se mesure sur la balance: 140 grammes contre les 116 du Samsung Galaxy SII. Que quelques grammes en plus?
En mains, ça fait une différence tout de même appréciable compte tenu de la différence de taille des deux écrans de 3,5 et 4,3 pouces respectivement. Mais peu importe, mon premier test de l’iPhone 4s a été très agréable puisque j’ai pu le configurer en un rien de temps…
Lorsqu’on démarre la bête, après avoir introduit une carte micro-SIM pour pouvoir l’enregistrer sur le réseau de son opérateur favori, il nous propose de se mettre à niveau en récupérant les données d’iCloud. J’ai donc utilisé la dernière sauvegarde de mon iPhone4 (que j’avais péniblement fini par synchroniser totalement avec le nuage). J’aurais pu choisir celle de mon iPad 2. Magnifique.
Récupération en douceur
Et ce n’a été que du bonheur. Toutes les données des quelques 240 applications, ainsi que les photos et autres documents ont été rapatriés en quelques dizaines de minutes en passant par mon wi-fi domestique. Aucun problème à signaler. Tout a été dupliqué à l’identique, même les fenêtres de Safari.
Côté vitesse, la différence ne saute pas immédiatement aux yeux par rapport à un iPhone 4 ou un Samsung Galaxy S2. Par contre, l’ouverture de pages sur internet est beaucoup plus rapide sur le 4S que sur l’iPhone 4. Ce modèle se rapproche, voire dépasse le Samsung Galaxy SII d’un cheveu, mais toujours en défigurant les pages puisque le plugin Flash n’est pas présent. Les gros jeux se lancent aussi beaucoup plus rapidement.
Avec Siri, l’iPhone 4S vous parle
Concernant l’assistant vocal Siri, je dois dire que je suis favorablement impressionné, même si tout n’est pas parfait. On peut ainsi dire lui dire « Prends rendez-vous avec Marlène le 4 décembre » . Il le comprend, nous demande s’il s’agit bien de Marlène XY et propose une heure avant d’introduire l’entrée de l’agenda… Parfois c’est moins réussi, mais le concept, très prometteur, dépasse ce qui existe sur Android.
Enfin, je reviendrai beaucoup plus longuement demain sur la qualité photo et vidéo du capteur de huit millions de pixels qui est parfois excellente. Voici, en guise de premier échantillon deux exemples de photos prises l’une avec l’iPhone 4S et l’autre avec le mon Samsung Galaxy S II avec le réglage adéquat… Les deux clichés sont bruts et n’ont été ni re-travaillé ni compressés.
Xavier Studer
