Après Free Mobile: un entretien avec Carsten Schloter

  • Dernière modification de la publication :13/02/2012
  • Commentaires de la publication :17 commentaires

Le prix des télécommunications mobiles continue de faire des vagues en Suisse après le lancement de l’offre hexagonale de Free Mobile. Alors que le site de comparaison Comparis salue sans nuance, ni mise en perspective les déclarations du surveillant de prix Stefan Meierhans dans la NZZ am Sonntag, le patron de Swisscom Carsten Schloter détaille en personne les facteurs économiques qui conduisent à de tels tarifs. A méditer!

Cet article a 17 commentaires

  1. Alois

    Ceux qui ne sont pas content devraient aller bosser en Italie pour des clopinettes!

    1. Plouc

      Bof, des excuses tout ça…

  2. MrLafia

    Demander au patron de Swisscom si le prix des télécommunication est trop élevé en suisse, c’est un peu comme demander au loup si le nombre de poule qui se font dévorer est trop important.
    Est ce que quelqu’un dans l’assistance s’attendait a ce qu’il réponde : “mais bien sur le prix est totalement surévaluer, ont s’en met plein les fouilles sur votre dos. Et c’est avec la bénédiction de la confédération qu’ont va continuer a vous la mettre bien profond avec une concurrence de façade dans ce marché monopolistique qui fait la joie de nos actionnaires.

    1. Xavier Studer

      Les éléments sur nos salaires ou notre législation ne sont-ils pas des réalités?

      1. MrLafia

        Imaginer le prix des télécommunications suisse au même niveau que certains tarifs en Europe est une utopie, ont est bien d’accord.
        Il y a en effet des coûts et des spécificités qui rendent ce nivellement par le bas impossible.
        Pour autant ces éléments ne suffisent pas a expliquer et a justifier des tarifs 6 a 7 fois plus élevé que ce que FREE mobile a proposé par exemple.
        De plus, je doute fortement qu’ont l’ont fasse avancer le débat en donnant la parole a des politiques (je rappel que La Confédération suisse détient actuellement 54,81% du capital-actions de Swisscom) ou a représentant de l’entreprise Swisscom.
        Cela me semble être une évidence pour être un minimum objectif sur le sujet alors que je ne suis même pas journaliste, c’est dire !

        1. Xavier Studer

          Sur la participation de la Confédération: ok. Il y a un conflit d’intérêt. Mais vous ne pensez pas que notre niveau de vie et nos salaires sont appréciables?

      2. CoCof

        Nous ne devons pas vivre dans le même paye !!!

        Comment oser dire une chose pareille, nous ne travaillons pas tous pour les organisations international ou pour la haute horlogerie, La Poste,Taxis,TPG etc… (qui ont des prix préférentiel pour la téléphonie)

        la réalité c’est qu’il y a beaucoup plus de gens dans la misère en Suisse que l’on veux bien dire…

        Pour preuve le nombre de genevois qui ne payes pas leurs impôts par exemple…

        Biensur que les télécommunications est trop élevé en Suisse…

        en comparaison avec les anglais qui avait en 1990 déjà le téléphone gratuits à londre de 7h00 à 7h00 par exemple pour un pays avec un niveau de vie similaire.

  3. MrLafia

    Appréciables oui, mais pas suffisant pour expliquer en totalité l’importance de cette disparité de tarif.
    Il y a un constat très simple a faire et qui ne nécessite même pas que l’ont aille faire des comparaisons avec nos voisins. Swisscom détient un monopole sur le marché des télécommunication et par conséquent les tarifs sont surévalués (cela serait une grande première qu’un acteur économique ne tire pas profit de cette situation).
    De toute façon nous somme très attachés a notre opérateur “nationale” et il n’existe aucune volonté politique pour dérèglement ce marché.
    Tant pis pour nos porte monnaie.

  4. biowow

    Ici aux USA, les prix des plan pour les Smartphone sont IGNOBLES ! genre 70-80francs/mois. Et les salaires divisés par deux ! Et pourquoi ? AUCUNE concurrence ! Les iPhones GSM (AT&T) ne fonctionnent pas sur les CDMA (Verizon, Sprint). De plus, la 3G des iPhone n’est pas compatible sur le réseau GSM de T-mobile (au mieux on surf en Edge…). A cela s’ajoute que la plupart (TOUS ?) les opérateurs simlock les téléphones vendus… et vous comprendrez pourquoi c’est si chère! et internet et cie c’est pareil. Plein d’opérateurs, mais ils se partagent les zones géographiques ! au final 2 voir 3 opérateurs/ quartier, plus entente sur les prix…
    OK, en Suisse les prix du GSM sont plus cher qu’en France, mais la qualité du réseau Swisscom et cie est quand même différente de celle de Free !!! (qui assurerait selon ma dernière lecture seuls 3% des communications de ses abonnés, le reste étant pris en charge par Orange via contrat d’itinérance… et quand le contrat d’itinérance sera échoué… WELCOME IN BLACKOUT CITY. Tout n’est pas simple !

  5. Pitou

    Ce cher Carsten (au sens propre, bien sûr !) oublie de préciser que ses très généreux clients paient également les milliards dilapidés en Allemagne et en Italie avec respectivement Debitel et Fastweb. Le client suisse est trop paresseux, Swisscom en profite …

  6. eadred

    Aucun argument amené par Schlotter ne justifie l’ampleur des différences. Si tel était le cas, le prix des hôtels en Suisse devrait aussi être 6 à 7 fois plus cher que dans les autres pays européens, ce qui n’est pas le cas. Et ne venez pas me dire que les réglementations quant aux antennes suffisent à expliquer le facteur 6 ou 7 dans les prix.
    C’est là des explications qui ne satisfont que les moutons qui aiment qu’on leur dise que les Suisses ont un niveau de vie 100x supérieur à leurs voisins.
    Les opérateurs abusent et surabusent. Et les journalistes qui devraient avoir un esprit critique leur mangent gentillement dans la main. Constat affligeant.

  7. eadred

    Et pour adresser directement le discours de Schlotter, mentionner cumulativement les facteurs de coûts de construction et de coûts de la main d’oeuvre en Suisse est largement redondant et donc de la malhonnêteté intellectuelle. Les coûts de la main d’oeuvre expliquent des coûts de production élevés. Ces derniers ne viennent cependant pas s’ajouter aux premiers, au contraire de ce que laisse attendre ce porte-parole de très mauvaise fois.
    Par ailleurs, nier des tarifs trop élevés en disant qu’ils diminuent chaque année est un véritable auto-goal. Evidemment qu’ils ne peuvent pas augmenter puisqu’ils ont déjà dépassé toutes les limites du raisonnable.
    Qui est assez faible d’esprit pour boire ces paroles comme du petit lait, hormis nos régulateurs de prix et autres politiciens grassement sponsorisés par l’opérateur??

  8. Raspou

    Une seule remarque: que faisait-on quand le mobile existait pas?
    “Tout est toujours trop cher quand on en a pas besoin”

  9. Philippe

    Peut-être faudrait-il rappeler à monsieur Schloter que Swisscom a investi des milliards à l’étranger pour racheter Fastweb, et que cet investissement ce révèle ruineux. Au lieu d’amasser des bénéfices énormes et de l’investir à l’étranger, on aurait mieux fait de baisser les tarifs.

    1. Xavier Studer

      A l’époque, on parlait de pompe à fric chez Swisscom… Cela dit, difficile pour un PDG d’anticiper les crises mondiales et celles des Etats…

      1. Philippe

        Le but d’une entreprise publique n’est pas de faire le plus de bénéfice possible et d’investir ensuite ces bénéfiques à l’étranger. Si les investissements de Swisscom avaient avantageux cela n’aurait rien changer quand à ma position. Si Swisscom ne savait pas quoi faire de ses bénéfices il pouvait très bien les investisseurs dans leur infrastructure!
        Pour moi le but d’une entreprise publique est de fournir le meilleur service possible au plus grand nombre et à des prix raisonnables.

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