Asus a dévoilé le concept il y a déjà bien longtemps. Mais son application est encore plus surprenante dans la réalité lorsqu’on l’a entre les mains à Barcelone au MWC. D’abord, il y a le cellulaire lui-même, très bien fini, dont l’écran Super Amoled brille de mille feux. Ensuite, on glisse le portable dans la coquille tablette. On referme la trappe du Padfone.
A cet instant, l’affichage bascule, et on retrouve la version Android 4.0 pour tablette. La batterie du cellulaire commence à se recharger sur celle de l’ardoise. Un onglet spécifique permet même de distinguer entre les applications spécifiques pour tablettes et celles pour smartphone. Bien vu.
Asus Padfone, mieux que la Transformer
Ensuite, il y a un véritable clavier comme pour la Transformer qui complète le tout. On se retrouve donc en présence d’un netbook. La mutation est complète. Alors que l’autonomie du couple smartphone tablette atteindrait les dix heures, selon Asus, on peut encore aller plus loin.
En effet, la partie clavier recèle aussi une batterie. Lorsque les trois modules sont connectés, l’autonomie globale prend encore l’ascenseur. Evidemment, tous ces accessoires font leur poids. Cela dit, l’ensemble reste tout à fait transportable. Et toujours de bonne facture.
Côté expérience utilisateur, la puissance du processeur à deux cœurs semble animer Android 4.0 sans problème et l’affichage est plus fluide que sur d’autres modèles à quatre cœurs… Au final, après le succès remporté par la première Transformer, ce Padfone pourrait faire mouche!
Xavier Studer, Barcelone