Comme je l’annonçais lundi, Google a donc dévoilé mardi les contours de sa nouvelle offre Drive, qui remplace ou prolonge Google Documents et se positionne comme le principal concurrent de Dropbox, mais surtout de SkyDrive de Microsoft et iCloud d’Apple.
En quelques clics on installe un utilitaire pour PC ou Mac qui synchronise un répertoire avec Google Docs. 5Go d’espace sont offerts en plus de son espace mail. Une application existe sur Android et un autre arrivera sur iOS. Tout cela semble bien sympathique, mais dissimule des augmentations de prix incroyables!
Comme l’illustre la capture d’écran ci-dessus, les 20Go d’espace supplémentaire revenaient à 5 dollars par an jusqu’ici, ce qui faisait de Google une solution très intéressante de stockage en ligne. Non seulement la tarification se fait désormais au mois, mais les prix explosent. Jugez…
Une augmentation de 380%
On passe d’une tarification à 6,25 dollars pour 25Go sur une année (extrapolation) à 30 francs (12 x 2,5) sur la même période, soit une augmentation de 380%! Pour dire à quel point Google abuse, il faut savoir que Microsoft propose 20Go supplémentaires pour 10 dollars par an… Seul Apple semble vraiment plus cher avec 40 dollars pour un espace de stockage de 20Go.
Concrètement, cela signifie que Google sait qu’il possède désormais non seulement la solution la plus complète sur le nuage, mais aussi la plus performante. Le géant cherche donc à faire payer cette valeur ajoutée et confirme sa nouvelle orientation vers encore plus de rentabilité.
Parfois difficile à avaler
Cela fait des mois que les fondateurs de Google ont repris les commandes et qu’on perçoit un net changement de cap. Le géant de l’internet continue de sabrer de plus en plus de projets peu rentables et semble vouloir accroitre un peu partout la rentabilité de l’entreprise.
Mais bon, soyons honnête. Visiblement Google augmente à 10Go l’espace pour GMail et propose en plus 5Go pour les documents, comme expliqué ci-dessous, ce qui correspond à un volume gratuit nettement supérieur à la concurrence. Reste une pilule amère à avaler pour les gros utilisateurs de données…
Xavier Studer
