La plupart des cellulaires à la page permettent désormais de prendre des photos panoramiques en déplaçant simplement son appareil sur le côté. Une fonctionnalité qui a d’abord été proposée par Sony sur les smartphones.
Le principe est simple: assembler en direct de multiples clichés pour confectionner une photo de grande taille. Mais attention tous les appareils ne proposent pas un fichier final de même définition. Test des Sony Xperia T, Galaxy SIII et iPhone 5.
Commençons par la taille des fichiers obtenus. Chez Sony le panorama original ci-dessus mesure 4912 x 1080 pixels pour 512 Ko environ. Le Galaxy SIII produit une image de 4800 x 1472 pixels pour 2,4 Mo environ. Enfin, l’iPhone 5 génère un gigantesque panorama de 10800 x 2358 pixels pour 16 Mo.
Tous simples à utiliser
L’image ci-dessus est composée des trois photos non retouchées et légèrement recadrée pour celle du Samsung compte tenu de son format. Dans les trois cas, j’ai tenu l’appareil dans le sens de sa hauteur. Sur le Samsung ou le Sony, j’aurais pu tenir le cellulaire en mode paysage, ce qui a pour effet de produire un panorama plus large et moins haut.
Les trois smartphones ont été capables d’assembler les images en continu. L’iPhone 5 et le Galaxy SIII proposent un mode pour guider la prise de vue de manière à ce que la photo soit prise de la manière la plus horizontale possible. Sur l’iPhone, une flèche guide le photographe qui doit suivre une ligne. Sur le Samsung, un système de cadre permet d’arriver à un résultat similaire.
L’iPhone 5 en tête
Lorsqu’on regarde attentivement les clichés, on constate que la photo qui comporte le plus de déformations a été produite par l’Xperia T. Celle du Samsung, originellement plus large avant son recadrage, présente en son centre une légère différence de teinte. Enfin, celle de l’iPhone est probablement la plus homogène. Avec autant de pixels, c’est aussi la plus nette.
Au final, l’iPhone 5 remporte à mes yeux cette manche devant le Galaxy SIII. Sony, quasiment inventeur du procédé, termine dernier. Je tiens enfin à dire que je n’ai pas particulièrement soigné mes prises de vues faite à bout de bras, sans trépied. Je me suis contenté à chaque fois de retenir le meilleur des deux clichés obtenus, comme dans un usage normal.
Xavier Studer