Selon les derniers chiffres de l’International Data Corporation (IDC), Samsung a encore une fois survolé le marché des smartphones au deuxième trimestre devant Apple, LG et Lenovo, deux constructeurs qui affichent une croissance à trois chiffres! Cinquième, le Chinois ZTE cartonne aussi.
Globalement, le marché des téléphones mobiles dans le monde entier a progressé de 6,0 % en une année. Selon l’IDC, quelque 432,1 millions de téléphones mobiles ont été expédiés pendant la période sous revue, est-il précisé dans un communiqué de presse.
Le poids des petits
Cette importante croissance a été en partie réalisée grâce aux ventes des constructeurs situés en dehors du top 5. Plusieurs fournisseurs, dont Alcatel et Huawei, ont affiché des taux de croissance élevé, parfois à trois chiffres au deuxième trimestre. Cette envolée s’explique naturellement par l’utilisation du système leader Android, dont la version 4.3 vient d’être officialisée par Google.
Ces fabricants en dehors du top 5 représentaient 44,8 % du volume global des expéditions, contre 42,2 % au même trimestre l’an dernier. Autant dire que tous les constructeurs de smartphones qui viennent ensuite, notamment des Nokia, Sony, HTC et autres pèsent toujours très lourd. Une excellente nouvelle signe de diversité et de choix pour le consommateur, qui a désormais l’opportunité de choisir entre trois systèmes forts.
Marché très fragmenté
«Bien que Samsung et Apple sont les acteurs dominants, le marché est plus fragmenté que jamais. Il existe des opportunités pour les concepteurs de smartphone proposant des offres différenciées», a estimé Kevin Restivo, Senior Research Analyst chez IDC. On remarquera d’ailleurs que des Chinois comme ZTE ou Huawei commencent à tirer leur épingle du jeu.
Cette intense compétition entre de multiples constructeurs, notamment asiatiques, est à comparer avec la pauvreté du marché suisse où seuls quelques modèles phares de smartphones sont disponibles. Même un LG, avec d’excellents produits, a de la peine à se faire une place. Dans quelle mesure les opérateurs ne sont-ils pas responsables de cet assèchement?
Xavier Studer