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Internet: des parents parfois désarmés…

La Suisse participe à EU Kids Online.
La Suisse participe à EU Kids Online.

Les jeunes passent de plus en plus de temps sur internet et peuvent être confrontés à des situations délicates. Certains parents ne sont pas assez préparés, selon une étude européenne à laquelle participe pour la première fois la Suisse, selon un communiqué de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS).

Les parents eux-mêmes souhaitent que les choses changent: plus d’un tiers estiment qu’ils devraient mieux encadrer leurs enfants dans ce domaine. C’est surtout de l’école qu’ils attendent des conseils pour une utilisation sûre d’internet. Cette fiche résume la situation. Des sites spécialisés donnent parfois des conseils utiles.


Quelques limites

Cette étude a été réalisée dans le cadre du programme national Jeunes et médias par l’Institut für Publizistikwissenschaft und Medienforschung de l’Université de Zurich. Ce travail montre les points sur lesquels les parents interviennent pour limiter l’usage d’internet, ceux sur lesquels ils n’interviennent pas sinon peu, et d’où ils souhaitent recevoir des informations.

Les parents mettent des limites le plus fréquemment en ce qui concerne la transmission de données personnelles telles que nom, adresse et numéro de téléphone (93%). Une grande partie des parents parlent avec leur enfant de ce qu’il fait sur internet (91%) ou leur disent pourquoi certaines pages web sont bonnes ou mauvaises (90%), selon le texte de presse.

Un fossé numérique?

Les personnes sondées en 2012 contrôlent toutefois à peine certains aspects: ainsi, 52% ne surveillent jamais quelles pages internet leur enfant a visitées; 47% n’ont jamais encore encouragé leur enfant à tester lui-même certaines choses sur internet; 31% n’ont jamais parlé avec leur enfant de ce qu’il peut faire s’il lui arrive quelque chose sur internet de nature à le préoccuper ou à le choquer.

L’ampleur de l’intervention des parents est fonction du statut socio-économique de la famille, des connaissances d’internet et de l’appartenance linguistique des parents, ainsi que de l’âge des enfants. Ceux qui interviennent le moins sont les parents d’enfants plus âgés, ceux qui ne connaissent pas particulièrement bien internet ou qui sont de langue étrangère.

XS

 

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