Le Chromeboook Acer C720 a débarqué officiellement en Suisse pour 299 francs. Cet espèce de gros ultrabook ou de petit ordinateur portable aux couleurs de Google est animé par Chrome OS. Equipé d’un disque SSD de 16Go, il démarre en quelques secondes et sort instantanément de veille. Test.
Ce Chromebook de 1,25 kg fait bonne impression. Le design de la coque en matière synthétique est élégant et soigné. Les touches et le pavé tactile sont agréables à utiliser. L’écran de 11,6 pouces est tout à fait correct. Deux ports USB et un port HDMI permettent une certaine marge de manœuvre.
Sécurité discutable
Lorsque j’ai reçu l’objet, j’ai réussi à créer un compte secondaire en plus du compte principal existant sur cet appareil de test. Il est ainsi possible de se connecter en deux clics avec n’importe quel compte Google: très pratique. J’ai été ensuite très surpris de réussir à réinitialiser complètement la machine à partir de ce qui n’était pas un compte utilisateur…
Une fois la machine redémarrée et passée en français, je découvre Chrome OS. Comme prévu, presque toutes les actions finissent dans le navigateur Chrome. Seules quelques fenêtres sont indépendantes, comme la calculatrice ou l’outil de notes Google Keep.
Fonctions limitées
A gauche, dans la barre des taches, on retrouve notamment les icônes de Chrome, Gmail, Documents Google, Feuille de calcul Google ainsi qu’un utilitaire pour accéder aux téléchargements sur la machine et à Google Drive. Lorsqu’on utilise un de ses services, un petit trait blanc vient se rajouter sous l’icône.
Lorsqu’on insère une clef USB, il est possible de copier des fichiers dans l’espace téléchargements, qui peut être agrémenté de dossiers. Je n’ai pas réussi à placer des fichiers sur le bureau, ce qui est dommage. A droite de a barre des taches, de maigres options sont accessibles.
Surf génial
Le surf est ultrarapide depuis Chrome. En plus, l’internet est riche puisque le plug-in Flash est intégré par défaut. C’est ainsi un plaisir de surfer sur les sites surannés ou dépassés qui ne peuvent se passer du petit greffon d’Adobe. L’installation et l’utilisation ultra-fluide et rapide des applications est un réel plaisir.
Au final, je dois dire que j’ai été séduit de pouvoir utiliser aussi simplement les services de Google sur cette machine ultra-réactive à l’autonomie comprise entre six et dix heures. Les 100 Go offerts par Google dans le nuage avec la bécane ne gâchent rien. Dommage que la prise en charge directe d’une simple imprimante soit problématique…
Xavier Studer