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Test: le LG Google Nexus 5 sous Android 4.4.1

Le Google Nexus 5 par LG.
Le Google Nexus 5 par LG.

J’ai attendu la sortie d’Android 4.4.1 pour terminer mon test du LG Google Nexus 5. Pour gagner du temps, je suis allé chercher dimanche la mise à jour directement sur les serveurs de Google et l’ai appliquée manuellement, après quelques péripéties, en utilisant le Kit de développement.

Cette mise à jour a notamment permis d’améliorer drastiquement les performances de l’appareil photo. Il faut dire que la star de Google en avait vraiment bien besoin! Reprenons donc notre test d’un des rares appareils fonctionnant aujourd’hui sur Android KitKat en version 4.4.1…

Son écran Full HD de cinq pouces est magnifique puisqu’on ne voit que lui sur la façade avant, dépourvue d’un quelconque bouton. Le dos, taillé dans une matière douce au toucher, est simplement divin! Il se distingue encore par son remarquable design épuré.

100% Google

Normalement, ce smartphone se automatiquement à jour en OTA. Lors de son déballage, par exemple, il s’est connecté à mon wi-fi et a réclamé une première mise à jour de 130 Mo environ. Il avait ensuite redémarré et  demandé à nouveau un enregistrement sur réseau sans fil.

L’interface 100% Google est un peu austère à mon goût. Honnêtement, je préfère la mouture revue par Samsung, par ailleurs plus fluide. Je ne comprends ainsi pas le système de raccourcis. Il faut par exemple ouvrir complètement l’option wi-fi pour l’activer, ce qui nécessite un clic de plus que sur les modèles du numéro un mondial des smartphones.

Processeur dernier cri

Le smartphone de Mountain View est rapide et réactif puisqu’il est épaulé par un processeur Snapdragon 800 cadencé à 2,26 GHz. Etonnamment, il ne dépasse pas les 9000 points sur Quadrant contre plus de 20’000 pour d’autres modèles équipés du même processeur (Xperis Z1 ou Note 3). Cette contre-performance ne serait qu’apparente et justifiée par des questions de gestion de l’énergie.

Le LG Google Nexus 5.

Au fil d’une interface parfois un peu saccadée, notamment dans les paramètres, je découvre que désormais tous les messages (SMS et autres) sont regroupés dans Hangouts, tellement agréable à prononcer en français… Les applications Google, dont «Keep» pour les notes, sont regroupées dans un dossier spécifique. Le navigateur Chrome est ultra-rapide.

Un appareil photo ressuscité

Côté imagerie, le Nexus 5 peut compter sur un capteur photo de huit millions de pixels avec stabilisation optique. Si Google a agrémenté son interface de nouvelles fonctionnalités, comme Photosphère, on est loin des raffinements proposés par un Sony ou un Samsung. Le bloc optique est toutefois taillé pour briller dans de faibles conditions de luminosité…

C’est en effet ce que j’ai pu constater après la mise à jour vers Android 4.4.1. Avant celle-ci l’appareil était un peu lent et la balance des blancs catastrophique. Après ce nouveau départ, le Nexus 5 de Google est probablement un des meilleurs photophones du marché en basse lumière, d’autant plus qu’il possède des options qui permettent de pousser la sensibilité du capteur.

Une fois le cliché pris, il est encore possible de l’améliorer grâce au petit programme Photo Editor. Ce logiciel est notamment doté d’une fonction permettant de retoucher les couleurs, la saturation, la netteté, etc. Son utilisation est un réel plaisir.

Bilan favorable

Matériellement, le Nexus 5 possède des raffinements comme la 4G/LTE, le NFC, le chargement sans fil, que j’ai beaucoup apprécié, ou encore un baromètre. Dommage qu’il ne soit pas possible de changer la batterie, d’y insérer une carte micro-SD ou d’écouter la radio en FM… Quoi qu’il en soit sa puce wi-fi compatible avec la norme ac m’a permis d’atteindre le record de 210 /110 Mbits/sec!

Au final, j’ai vraiment apprécié le design et les fonctionnalités de ce LG Google Nexus 5 boosté par Android KitKat 4.4.1. L’autonomie, déjà correcte, semble encore meilleure après la mise à jour. On parle le de deux jours d’une utilisation moyenne. Il est certain que l’interface de Google plaira aux puristes. Une valeur sûre du moment.

Xavier Studer

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