La criminalité sur internet s’est fortement développée ces deux dernières années et particulièrement en 2013. Le Service national de coordination de la lutte contre la criminalité sur Internet (SCOCI), a enregistré l’année passée un record de 9208 dénonciations, soit près de 12% de plus par rapport à 2012.
Les types d’escroquerie sont multiples, selon le SCOCI rattaché à l’Office fédéral de la police (fedpol). Environ 61% des annonces concernaient des «infractions contre le patrimoine», confirmant la tendance amorcée les années précédentes…
Faux appartements
Concrètement, les escrocs exploitent la pénurie de logements dans des agglomérations comme Bâle ou Zurich en publiant de fausses annonces afin d’appâter les locataires à la recherche d’appartements bon marché. Ils exigent ensuite des avances sonnantes et trébuchantes pour des biens qui n’existent pas, est-il expliqué dans un communiqué de presse diffusé jeudi.
De manière générale, le SCOCI constate que les escrocs s’efforcent de rendre de plus en plus crédibles leurs tentatives d’escroquerie. Ils vont jusqu’à créer des sites web complets d’entreprises de transport fictives, comprenant même un faux système de suivi des paquets, peut-on lire dans le rapport annuel du SCOCI. Ils essaient de faire durer l’escroquerie le plus longtemps possible.
Le hameçonnage triple
Plus de 2200 annonces relatives au hameçonnage ont été enregistrées, soit le triple par rapport à l’année précédente (662). Environ un cinquième des annonces reçues concernait des tentatives d’obtention de données de connexion à des services d’instituts bancaires suisses, peut-on lire dans le texte de presse.
Les variantes les plus utilisées consistent à envoyer massivement des courriels à des victimes potentielles, sans ciblage particulier. Les pirates essaient ensuite de les attirer sur des sites web s’inspirant de services Internet connus, où les victimes saisissent leur nom d’utilisateur et mot de passe. Prudence, donc!
XS