Nettoyer ses lunettes est souvent fastidieux et inefficace. Grâce à Cliris, une start-up basée au Y-Parc d’Yverdon, vous bénéficierez bientôt d’une propreté inégalée. Cette entreprise ambitionne en effet de commercialiser un écrin de nettoyage mettant en scène une utilisation originale des ultrasons et de liquides spéciaux.
Le projet en est actuellement à la recherche de fonds sur la plateforme internet Kickstarter. La société fondée en mai 2013 souhaite glaner 500’000 francs pour démarrer la production, probablement en Suisse romande. Elle ambitionne d’abord de proposer son produit en Suisse avant de partir à la conquête du monde.
Mais de quoi s’agit-il? Il faut tout d’abord insérer deux cartouches de produits nettoyant et rinçant dans le boîtier qui se raccorde au secteur. Dans un deuxième temps, Cliris pourrait produire une version autonome fonctionnant sur batteries.
Quatre minutes chrono
Une fois les lunettes glissées dans un tiroir, une pompe remplit le bac d’une solution nettoyante dont la composition est tenue «secrète». Le liquide Cliriense est bombardé «en douceur» d’ultrasons pour mettre en mouvement ses molécules qui nettoient aussi bien les verres que les montures. Après quelques minutes, la solution est évacuée.
Un deuxième bain permet de traiter les verres contre l’électricité statique et la buée. Après quatre minutes environ, sans chaleur pour le séchage, les lunettes sont prêtes à être portées. Ce traitement garantit par ailleurs un effet antibactérien total appréciable.
Environ 300 francs
Le «galet» devrait être commercialisé 300 francs et les deux cartouches de produit Cliriense 22 francs. Une recharge doit permettre de nettoyer entre 35 et 45 fois ses lunettes, selon leur état de propreté. Il faut donc compter environ 50 centimes par lavage, selon Martial Mathieu COO, questionné à ce sujet samedi. Les liquides sont 100% biodégradables, selon Cliris.
La levée de fonds sur Kickstarter durera 28 jours. Elle doit permettre de récolter des fonds, de faire de la publicité pour le projet et de recevoir une première série de remarques des internautes intéressés, selon Martial Mathieu. Nous souhaitons bonne chance à cette équipe pour son projet original et presque «révolutionnaire»!
Xavier Studer
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