Le rachat d’Orange par Xavier Niel progresse

  • Dernière modification de la publication :13/02/2015
  • Commentaires de la publication :11 commentaires
Le siège d'Orange à Renens. Photo: Orange/Thomas Jantscher.
Le siège d’Orange à Renens. Photo: Orange/Thomas Jantscher.

C’est une formalité, mais elle est accomplie. La Commission fédérale de la communication (ComCom) a approuvé le transfert économique des concessions de téléphonie mobile d’Orange Suisse. Elle permet ainsi au troisième opérateur helvétique de conserver ses droits d’utilisation du spectre de fréquences après le rachat par la holding personnelle de Xavier Niel.

Après avoir examiné la demande des deux parties, la ComCom autorise le transfert de la concession de téléphonie mobile. Elle estime que cette reprise n’entrave pas la concurrence sur le marché et qu’Orange Suisse satisfaisait toujours aux conditions d’octroi de la concession.

Dans un communiqué de presse diffusé jeudi, la ComCom précise qu’en cas de reprise d’un concessionnaire par une autre société, elle est tenue de donner son accord préalable au transfert économique des concessions, conformément à la loi sur les télécommunications (art. 24d LTC),

Examen technique

Elle a donc examiné si les conditions d’octroi de la concession inscrites dans la loi (par ex. les capacités techniques) et si le droit en vigueur continuent d’être respectés compte tenu des nouveaux rapports de participation. Parallèlement, la ComCom veille à ce que le rachat ne constitue pas un grave obstacle à la concurrence sur le marché des télécommunications (cf. art. 23 LTC).

Pour mémoire, le 18 décembre dernier, la société Apax Partners, encore propriétaire d’Orange Suisse, avait annoncé son intention de vendre l’opérateur de téléphonie mobile à la holding personnelle du bouillant entrepreneur français Xavier Niel. Au mois de janvier 2015, les deux parties ont remis à la ComCom une demande de transfert de la concession.

XS

Cet article a 11 commentaires

  1. Alex

    On ce réjouis de voir les nouvelles offres orange pour fin mars …. On parle déjà d’offrir le roaming pour EU …. pour commencer ……

  2. Romain

    A terme la fusion avec Sunrise sera inévitable. D’ailleurs, aujourd’hui déjà, une partie de leur réseau est fusionné. En Valais par exemple dès que la 3G Orange n’est pas disponible, le client passe sur les antennes 3G de Sunrise…

    1. f.delamuraz

      Non merci. Veut pas d’Orange st surtout pas de Niel !

        1. f.delamuraz

          Trop tard pour Niel chez Orange, mais pas pour Orange couplé avec Sunrise 😉

  3. Frédéric M

    Je pense pas car sinon y’aurait plus de concurence et ça la comco n’accepterait pas voilà donc vous pouvez oubliez votre fusion. Car y’aurait plus que deux réseaux = entente entre les réseaux.

  4. André Jaquenoud

    Ca ne changera rien : ce sera toujours le client, l’utilisateur final privé (= qui n’est pas une entreprise) et de plus de 26 ans qui se fera tondre.

  5. berurier1

    Dans le fond on ne peut que remercier la COMCO, qui avait interdit la rachat de Sunrise par Orange (FT) de peur que leur Swisscom soit mis à mal; tout ça en évoquant des histoires de concurrence faussée, alors qu’il s’agissait d’un problème d’actionnariat et de fric (qui est l’actionnaire majoritaire de Swisscom ? – La Confédération! ) .
    Finalement c’est surtout après le refus de ce rachat que la la concurrence a été biaisée. Il ne faut pas venir me dire qu’avec 3 opérateurs la concurrence saine mais pas avec 2 opérateurs.
    Est-il normal de payer autant pour un simple abonnement chez nos opérateurs, la bonne situation économique de ce pays et ses salaires relativement élevés justifient-ils ceci? Ou n’est-ce pas plutôt les dividendes que Swisscom reverse à ses actionnaires ( La Confédération en premier, je le rappelle) qui justifie et bloque les tarifs d’abonnement à des niveaux stratosphériques?
    Le critiques et le french bashing contre Free ne sont étayées pas grand chose de sérieux, à part peut-être le problème Youtube et les difficultés de roaming avec Orange que Free à connu au début; ce toute manière cette problématique reste franco-française.
    Quoi qu’il en soit, il sera toujours préférable d’avoir quelqu’un du métier pour gérer un opérateur télécom qu’une boite gérant des fonds de placement financiers.
    Je pense que Free devra effectivement se développer et reprendre bien des parts de marché pour ne pas se retrouver dans la situation d’Orange (FT) d’il y a deux ans; dès lors un rachat du 3ème opérateur restera certainement un de leur but stratégique.

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