Twitter a lancé mercredi son service de publicité en Suisse et en France. Il est désormais possible de diffuser des tweets sponsorisés dans le flux de personnes qui ne nous suivent pas contre monnaie sonnante et trébuchante. Le réseau social permet de créer différents types de campagnes.
Il est notamment possible d’essayer d’élargir sa communauté, de renvoyer des internautes sur son site internet ou de susciter des conversations. Le système mis en place par Twitter permet aussi de faire la promotion d’applications mobiles.
Nouvel outil de statistiques
Un nouvel outil de statistique accompagne ce lancement. Il est désormais possible de connaître plus finement le nombre d’impressions de ses tweets sur des périodes paramétrables. Les impressions sont évidemment beaucoup plus élevées que le nombre de clics. Différents graphiques permettent de suivre les réactions provoquées par les tweets.
Lorsqu’on crée une campagne publicitaire, le client de Twitter a la possibilité de rédiger un nouveau tweet sponsorisé ou de s’appuyer sur un tweet existant. Il peut ensuite choisir un montant maximum pour les enchères et allouer un budget quotidien. Le système de Twitter est très proche de celui de Google AdWords.
Des enchères élevées
J’ai été surpris de l’enchère maximale. Twitter m’a proposé des montants de l’ordre de plusieurs francs. Evidemment, j’ai tenu compte de mon expérience acquise ses dernières années pour adapter ce montant aux conditions réelles du marché…
Cette évolution montre une fois de plus que l’essentiel de la communication voire de la publicité devrait probablement aujourd’hui se faire sur la toile. Les outils statistiques permettent en effet de réellement suivre ses investissements et de juger s’il vaut la peine ou non de poursuivre une campagne. Le rapport qualité-prix est souvent inégalable. Je vais évidemment suivre la régie de Twitter de très près…
Xavier Studer