L’Apple Watch, la montre connectée d’Apple, débarquera le 24 avril dans neuf pays, sans la Suisse sur un marché déjà saturé. La pomme proposera une série de produits répartis en trois collections et deux formats dont les prix s’étageront entre 349 dollars jusqu’à plus de 10’000 dollars.
L’Apple Watch se distinguera de ses concurrents par son appartenance à un écosystème fermé et à des raffinements ergonomiques certains. Plus de 970 applications seront ainsi déjà disponibles lors du lancement de la montre qui nécessitera iOS 8.2 pour dialoguer avec certaines versions d’iPhone.
Fonctions ordinaires
Je ne présenterai pas dans le détail les fonctions de la montre qui se rapprochent beaucoup de ce que font les concurrents d’Apple. En bref, la montre utilisera Siri pour répondre à la voix de son maître et permettra de prendre des appels ou de prendre le pouls de son propriétaire. Elle affichera aussi la météo et permettra de payer ses achats sans contact.
Rien de fondamentalement neuf du côté des fonctionnalités si ce n’est certainement des raffinements ergonomiques qui feront peut-être la différence comme le remontoir qui permettra de zoomer ou de naviguer dans l’interface de la montre. Le riche écosystème sera aussi décisif. Il sera ainsi possible d’ouvrir la porte de certains hôtels avec sa montre ou celle de son garage…
Un tour de force
La grande force d’Apple résidera surtout dans sa capacité à proposer une collection de montres dont les prix s’échelonneront du bas de gamme jusqu’au haut de gamme. La pomme se positionne donc habilement sur le marché de l’horlogerie avec une gamme complète.
La véritable inconnue est de savoir combien de consommateurs seront charmés par un produit dont l’autonomie ne sera que de 18 heures environ et dont l’obsolescence a déjà débuté sur un créneau très dynamique. Quelle sera donc la somme que vous serez prêts à payer pour ce qui ressemble à un vrai bijou?
Xavier Studer