«Digital Days for Girls» à Lausanne

  • Dernière modification de la publication :11/04/2015
  • Commentaires de la publication :3 commentaires

Comme l’explicite le nom de la manifestation, à défaut de faire la promotion de la langue de Voltaire, Swisscom s’engage pour favoriser les compétences féminines dans le monde de l’informatique. Un secteur où les femmes sont souvent sous-représentées. Le puissant opérateur organise donc la 3e volée des «Digital Days for Girls».

Du 20 au 22 avril 2015, les jeunes de 13 à 15 ans pourront découvrir les coulisses des métiers des technologies de l’information et de la communication (TIC). Un programme varié les attend durant trois jours à Lausanne, Zurich et à Berne, précise-t-il dans un communiqué de presse diffusé vendredi. Une excellente initiative.

Opportunités

«La branche des TIC propose une large variété d’opportunités professionnelles pour les jeunes. Ce secteur est au cœur des évolutions sociétales et les filles qui s’intéressent aux technologies de la communication ou souhaitent en savoir davantage à ce propos sont invitées à participer à un programme très varié de trois jours», commente Andri Rüesch, responsable de la formation professionnelle.

L’opérateur étatique souhaite montrer combien la programmation peut être passionnante. Par ailleurs, des apprenties en informatique et en médiamatique renseigneront directement le public  sur tout ce qu’il faut savoir sur les activités et les missions associées à ces métiers, ainsi que sur le modèle de formation professionnelle de Swisscom, est-il encore précisé dans le communiqué de presse.

Swisscom digital Days

XS

Cet article a 3 commentaires

  1. Myriam

    C’est bien joli de promouvoir l’informatique auprès des jeunes filles, encore faudrait il que cela suive au niveau professionnel.
    Je suis ingénieurE en informatique depuis 15 ans et s’il faut déjà être (très) motivée pour faire des études où le sexisme reigne de façon plus ou moins subtile, où les femmes sont minoritaires (j’étais la seule sur 800 étudiants..), ça ne s’arrange pas une fois en emploi.
    Je cite pèle mêle les différences salariales (25 à 40%), la remise en question des compétences , le plafond de verre, le temps partiel inexistant, quasi absence de collègues féminines, etc.
    Finalement, je me suis mise à mon compte. Toujours passionnée mais pas à n’importe quel prix.

  2. Ludo

    J’imagine que ce n’est pas dans ce genre de manifestation qu’on va leur expliquer les conditions de travail des sous-traitants (SSII), du dumping salariale et de l’énorme concurrence de l’espace Schengen (principalement des employés et recruteurs français en Romandie), des RH qui vous recrute sans rien connaître à l’informatique (un dev .Net expérimenté aura de la peine à vendre son profil en dev Java, on lui préférera un jeune dev Java théoricien issu d’une grande école à BAC+5), etc…

  3. Sophie

    Très bon panorama tracé par Myriam : tant au niveau étudiant qu’en milieu professionnel (recrutement, salaires et promotions), les femmes sont encore la 5ème roue du carrosse dans le monde de l’informatique.

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