Microsoft multiplie les mises à jour de Windows 10 auprès de ses bêta-testeurs. En quelques jours il a envoyé trois versions de son futur système d’exploitation dont la mise à jour gratuite sera proposée à des millions d’utilisateurs à travers le monde.
Cette fois, il déclare polisher son bébé avant de le remettre aux éditeurs. Il travaille non seulement sur la fiabilité et la compatibilité, mais aussi sur l’autonomie de son système déployé sur les appareils nomade. C’est pas trop tôt…
En effet, cela fait des années qu’Apple propose des ordinateurs portables dont l’autonomie peut avoisiner les dix heures, alors que dans le monde de Microsoft, cette valeur est souvent environ presque deux fois moindre.
Les exemples de machines qui permettent d’illustrer ce fossé ne manquent pas…
L’exemple du Core M
Microsoft lui-même ou ses partenaires utilisent ainsi désormais largement la dernière version du processeur Core M d’Intel, taillé pour la mobilité avec une dissipation thermique d’environ 4.5 Watt. Apple utilise aussi cette puce dans ses appareils ultra-mobiles. Le résultat final est très différent.
Souvent les appareils sous Windows doivent être configurés de près avec la luminosité au minimum et les performances au plancher pour tenter d’atteindre l’autonomie communiquée, alors que chez Apple on arrive beaucoup plus facilement à approcher le résultat du constructeur.
Problème bien connu
Utilisant depuis des années un MacBook capable de faire fonctionner aussi bien Yosemite que Windows, je connais bien le problème. Sur la même machine, avec la même configuration, le système de Redmond est systématiquement plus gourmand…
Tout le monde attend donc Microsoft au tournant: constructeurs, éditeurs de programmes et consommateurs. Espérons que cette fois le premier éditeur mondial de logiciels réussisse son lacement et booste vraiment l’autonomie de tous les portables enchaînés à Windows 7 et Windows 8… Dans cette note, il semble confiant…
Xavier Studer
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