Le Multi-Device Keyboard K380, dévoilé à l’IFA 2015 de Berlin, est le deuxième clavier de Logitech utilisable simultanément avec trois appareils, quel que soit leur système d’exploitation. Ce clavier universel Bluetooth compact affiche plus de 520 grammes sur la balance, ce qui lui confère un côté robuste.
Contrairement au K480 lancé une année avant, il ne possède pas de fente pour glisser une tablette ou un smartphone. Logitech l’a conçu pour être déplacé facilement dans toute la maison. Il est vrai que son côté compact est séduisant, de même que ses touches qui comportent des indications pour PC ou Mac.
Simple à utiliser
Après avoir inséré les piles et mis en fonction le clavier, ce dernier s’utilise comme n’importe quel autre périphérique de saisie Bluetooth. Grâce à trois touches de connexion distinctes, il est possible de l’apparier à des appareils sous les systèmes d’exploitation Android, Windows, ChromeOS ou iOS, Mac et même sur l’Apple TV.
Lorsqu’on presse longuement sur un des trois boutons de sélection, une lumière blanche clignote indiquant qu’il est possible d’apparier le périphérique à un autre appareil. Après avoir introduit un code d’authentification, on peut alors saisir des caractères sur ce nouvel écran. On passe simplement d’un système à l’autre par ces trois touches en quelques secondes.
Touches arrondies
Les touches arrondies sont bien espacées, ce qui évite aux mauvais dactylographes d’en presser deux simultanément par erreur. La frappe est agréable et confortable. Le tout très réussi et moins bruyant que le modèle précédent, dont le châssis faisait un peu caisse de résonance.
La finition est soignée. Le clavier, qui vaut 49,90 francs trouvera sans peine sa place sur de petites surfaces de travail, voire au salon pour se connecter à un boîtier TV. Il est aussi indiqué pour compléter des tablettes qui ne comportent pas de clavier intégré à leur housse. Dommage que pour une utilisation au salon, les touches ne soient pas rétroéclairées, comme d’autres modèles du constructeur, notamment le Logitech diNovo Edge.
Xavier Studer
