Apple a présenté mercredi ses résultats pour son quatrième trimestre comptable. L’action a repris son mouvement haussier à 117 dollars environ, sans toutefois tutoyer son maxima historique de 132 dollars atteint en mai de cette année. Jusqu’où ira Apple dans le monde réel et en bourse?
Ces derniers résultats ont de quoi enflammer une nouvelle fois la bourse. Même si j’en avais envie, contrairement à de nombreux lecteurs de ce blog, je n’achèterai pas d’actions, histoire d’éviter des conflits d’intérêts qui se traduisent souvent par des propos enflammés en faveur de la pomme.
Exercice historique
«L’exercice fiscal 2015 a été la meilleure année de toute l’histoire d’Apple, avec un chiffre d’affaires en hausse de 28% qui avoisine les 234 milliards de dollars. Ce succès ininterrompu est le résultat de notre engagement à créer les meilleurs et les plus innovants produits au monde et témoigne des réalisations incroyables de nos équipes», a déclaré Tim Cook, CEO d’Apple.
Dans son communiqué de presse, Apple explique que cette croissance a été générée par des ventes record pour le quatrième trimestre d’iPhone, la disponibilité élargie de l’Apple Watch et une performance historique du Mac et des services. Les ventes en Chine représentent aussi un élément non négligeable.
La pomme se fixe par ailleurs des objectifs ambitieux pour le prochain trimestre, citons par exemple:
- Un chiffre d’affaires entre 75,5 milliards de dollars et 77,5 milliards de dollars
- Une marge brute comprise entre 39% et 40% environ
- Des charges d’exploitation entre 6,3 milliards de dollars et 6,4 milliards de dollars
L’excellence et son revers
En guise de commentaire, on ne peut que souligner l’excellente santé financière de la pomme. Alors que des Sony ou des HTC se cherchent toujours un chemin, Apple continue de voir ses ventes bondir. Et à l’heure où Samsung lutte pour augmenter ses marges, la pomme cartonne.
Je ne peux toutefois que mettre en garde le consommateur. Apple publie en effet des chiffres excellents synonymes de marges élevés, donc de prix de vente désavantageux pour le consommateur. Puisqu’il existe de multiples produits intéressants sur le marché, comparez toujours avant de céder trop rapidement aux sirènes consuméristes.
Xavier Studer