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Renoncez à Facebook pour être heureux!

The Facebook Experiment - Happiness Research Institute.
The Facebook Experiment – Happiness Research Institute.

Plusieurs articles publiés en cette fin de semaine dans la presse alémanique ont attiré mon attention. Ces médias font référence à une étude selon laquelle on ferait bien de supprimer son compte Facebook pour être heureux….

Après une rapide recherche sur la toile, j’ai trouvé qu’ils citent une étude d’un institut danois basé à Copenhague. La conclusion de The Facebook Experiment du Happiness Research Institute semble être sans équivoque.

Facteur de stress

Les chercheurs ont cherché à savoir quel était l’impact d’un réseau social comme Facebook sur une partie d’un groupe de 1095 personnes. Une partie des participants de cette étude ont été privés de réseaux sociaux pendant une semaine, alors qu’un groupe de contrôle pouvait continuer de surfer sur Facebook.

Les résultats obtenus, après une période de sevrage plutôt courte, semblent édifiants, comme le montre la capture d’écran ci-dessus. Globalement, les personnes qui n’utilisent pas le jouet de Zuckerberg se sentaient moins stressées, plus concentrées et plus heureuses. Ce résultat va d’ailleurs tout à fait dans le sens de cette autre étude mentionnée ici.

Meilleure vie sociale

Assez naturellement, les chercheurs ont aussi constaté que les personnes sevrées de Facebook passaient plus de temps à développer leur réseau social et semblaient aussi un peu plus satisfaites sur ce plan. Ce même groupe d’individus semblait aussi davantage vivre l’instant présent…

Observateur depuis des années des réseaux sociaux, ce résultat ne me surprend guère. A titre privé, d’ailleurs, je me montre très réservé sur ces plateformes. Même si je ne me gêne pas d’utiliser les potentialités de Facebook, Twitter, LinkedIn ou Google+, je me borne généralement à ne publier que des contenus en rapport avec ce blog. Et lorsque je prends parfois connaissance de ce qui se dit sur ces réseaux, je constate, notamment sur Twitter, que les propos sont souvent faux, biaisés, irrévérencieux ou fruits de profondes frustrations.

Xavier Studer

Quelques articles de presse sur le sujet (en allemand)

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