Stockage en ligne: des Suisses connectés, mais prudents

  • Dernière modification de la publication :10/11/2015
  • Commentaires de la publication :3 commentaires
Les Suisses et le nuage: comparaisons internationales.
Les Suisses et le nuage: comparaisons internationales.

Au 1er trimestre 2014, quelque 3,25 millions de personnes utilisaient en Suisse des services en ligne, pour stocker des documents, écouter de la musique ou retravailler des photos. Cela correspond environ à 51% des 16 à 74 ans. Un résultat plutôt élevé en comparaison internationale, bien que certains utilisateurs se montrent très prudents…

En Europe, ce taux d’utilisation est de 74% en Suède, 35% en France et en Autriche et 28% en Italie. La moyenne européenne est de 32% sur 28 pays, selon une étude de l’Office fédéral de la statistique (OFS) publiée mardi. Ce PDF donne des résultats détaillés par type d’utilisation.

Musique et stockage pour les Suisses

On y apprend que les Suisses sont friands de stockage en ligne et écoutent beaucoup de musique sur des services connectés comme Google Musique, Spotify ou encore Apple Musique et regardent nombre de films sur YouTube. Les Suédois sont toutefois plus de deux fois plus friands de ce genre de services, alors qu’ils sont trois fois moins aux Pays-Bas.

A contrario, les Helvètes n’utilisent guère des applications pour créer ou éditer des images sur internet. En Suède, ces potentialités sont jusqu’à trois fois plus utilisées que sous nos latitudes. Il existe donc de grandes différences nationales pour ce qui est de l’utilisation de ce genre de services.

Les photos d’abord, la musique en 3e position

Les types de fichiers sauvegardés ou partagés en ligne sont semblables dans toute l’Europe. Généralement, ce sont d’abord les pho­tographies qui sont stockées ou échangées, ensuite les documents textes ou présentations. Les fichiers musicaux arrivent au troisième rang, avant les vidéos. Enfin les livres ou magazines électroniques ferment la marche, selon l’OFS*.

A la fin de cette publication intitulée «Informatique en nuage et usages privés d’internet», il apparaît que nombre de Suisses s’interrogent sur la confidentialité ou la sécurité des données placées sur la toile. Un chiffre parmi les plus élevés d’Europe, qui peut susciter des interprétations contradictoires…

Xavier Studer

Je précise que je travaille pour l’OFS, plus utile que jamais, comme expliqué ici.

Cet article a 3 commentaires

  1. Tricoline

    51% cela me paraît élevé ?

    Comment ont-ils compatibilisés cela ?

    Ont-ils comptés plusieurs fois ceux qui possèdent plusieurs comptes “nuageux” ?

    1. La méthodologie est détaillée à la fin du PDF. Il est par ailleurs précisé “au moins” un des services.

  2. Oreille

    Je suis étonné du chiffre pour les utilisateurs d’au moins un cloud.

    En effet, on voit d’une part que sur Android un compte ouvert chez Google propose par défaut la synchro Google Drive et le stockage des photos, tout comme d’autre part Apple utilise / impose leur cloud aux utilisateurs.

    N’y aurait-il pas une certaine incompréhension ou méconnaissance de certains lorsqu’il ont répondu à cette question ? Trop souvent les utilisateurs ne savent même pas qu’ils ont validé des options ou encore qu’on leur a imposé des services …

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