Gartner: 50% des paiements seront mobiles en 2018

  • Dernière modification de la publication :18/12/2015
  • Commentaires de la publication :2 commentaires
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L’avenir serait aux paiements mobiles… Avec NFC ou non…

Les paiements mobiles gagneraient peu à peu la confiance du public, selon l’institut Gartner, notamment en Amérique du Nord, au Japon et dans certains pays de l’Europe de l’Ouest. D’ici à 2018, environ 50% des consommateurs paieront en utilisant leur smartphone ou une montre, augure-t-il…

«L’innovation dans les applications, les appareils mobiles et les services mobiles a un impact sur les modèles d’affaires traditionnels, particulièrement dans la façon dont les gens utilisent la technologie personnelle pour la productivité et le plaisir», explique Amanda Sabia, analyste chez Gartner, citée dans un communiqué.

Quel système de paiement?

Selon l’Institut, les responsables produits doivent comprendre l’utilisation que font leurs clients de ces nouveaux appareils et services et comment ces nouveaux produits sont utilisés. Cette connaissance sera bientôt nécessaire pour ne pas rater des opportunités sur le marché, prédit Gartner.

Reste à savoir quel service s’imposera puisqu’aujourd’hui il est aussi bien possible (dans certains pays) de payer avec sa carte de crédit sans contact, son smartphone ou sa montre. Il convient par ailleurs de préciser que depuis son smartphone de multiples applications (Migros ou Coop) et services proposent des expériences très différentes… Différentes technologies telles que NFC ou Bluetooth (Twint) croisent aussi le fer…

Beaucoup d’incertitudes…

Les alliances entre acteurs technologiques et bancaires se défont parfois très rapidement, comme Swisscom l’a montré en Suisse en abandonnant Tapit, pour se rallier à Paymit. Chez les géants aussi, sans donner de nom, on cherche parfois aussi un peu son chemin.

L’institut Gartner n’arrête toutefois pas là ses prédictions. D’ici à 2018, quelque 75% des contenus de type télévisuel seront regardés au travers d’applications dans les marchés développés, prédit-il… A suivre…

Xavier Studer

Cet article a 2 commentaires

  1. Tricoline

    Même en étant assez ouvert aux nouveautés, je reste assez payement cash pour les petits montants et carte de débits pour le reste !
    Je ne désire en tout cas pas payer via la facture de mon opérateur, bonjour les mauvaises surprises, surtout que tous ne sont pas exemplaire en terme de justesse de facturation !
    Je pense que le ricain Gartner se trompe, qu’il garde ses prévisions pour le continent américain !
    Si un jour la carte EC est intégrée dans le smartphone de manière sécurisée avec code obligatoire pour tous les montants, c’est jouable, sinon c’est niet !

  2. Oreille

    Si on se met dans la position de l’utilisateur, avec le nombre d’acteurs / solutions possibles c’est déjà un peu l’enfer …

    Mais lorsqu’on est entrepreneur à son compte, il est encore bien plus difficile de pouvoir accepter toutes les solutions de paiement pour une question de nombre, qu’il faut modifier voire créer de nouvelles relations bancaires (avec les frais inhérents !) et former son personnel à chaque type d’encaissement, chaque application, qu’elle soit mobile ou via des périphériques différents.

    Ces charges d’entreprises représentent une véritable ponction financière qui ne va pas dans le sens du commerçant mais un peu dans le sens du client (soit disant confort) et surtout dans le sens des banques (juteux intérêts).

    Personnellement, en tant que consommateur je limite les moyens que je veux me mettre à disposition et en tant que commerçant nous faisons de même que ça plaise ou non. Ce qui risque de se passer, c’est que les coûts montent un peu pour absorber une perte vraiment superflue de mon point de vue. Mais si elle est l’effet direct de l’envie du consommateur, les commerçants s’adapteront et ça n’engraissera finalement que les banques …

    Ces 12 derniers mois, nous avons observé les habitudes de dizaines de clients chaque jour et force est de constater que cette multiplicité de moyens de paiement n’est pas du goût de tous, une grande partie restant non pas réfractaires mais simplement préférant toucher leur cash, des cartes Maestro ou des cartes de crédit, moyens qu’ils peinent moins à gérer dans la vie de tous les jours. On peut supposer que plus ce serait simple, moins ils se font confiance dans leur mode de consommation en succombant plus facilement à l’achat simplifié.

    L’avenir nous le dira, mais en Suisse on n’adopte pas si facilement les nouveautés de ce genre, notamment lorsque comme le relève cet article, les alliances se font et se défont, ou les noms changent ou se ressemblent…

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