Lancement du «.swiss»: la saga continue!

  • Dernière modification de la publication :14/01/2016
  • Commentaires de la publication :4 commentaires
Le «.swiss» plus accessible.
Le «.swiss» plus accessible.

Depuis le début de cette semaine, l’accès au «.swiss» se veut plus ouvert. Jusqu’ici réservé à certaines institutions, ce label est depuis lundi accordé à des appellations beaucoup plus «libres»; et c’est un euphémisme!

«Désormais les noms de produits, les slogans, les désignations géographiques ou les dénominations fantaisistes sont aussi disponibles», indique l’Office fédéral de la communication (OFCOM) dans un courriel d’information diffusé lundi. Peut-être que l’administration songe à une nouvelle extension…

Plus grande ouverture à venir?

En effet, le texte suivant, publié sur le site officiel pour formuler les demandes, peut être diversement interprété: «pour l’heure, aucune offre n’est prévue à l’intention des particuliers. Vous pouvez vous tenir informé à ce sujet en vous abonnant à notre lettre d’information.»

Dans l’intervalle, rappelons que le «.swiss» a déjà remporté un certain succès jusqu’ici, même s’il est difficile de se faire une idée précise sur la question. L’OFCOM a reçu exactement 9738 demandes déposées au cours de la première phase d’adjudication. Après examen, 7071 postulations ont été publiées sur le site nic.swiss. Les autres dossiers ne remplissaient pas les critères.

Utilisations diverses

A l’heure où j’écris ces lignes, le précieux sésame est différemment utilisé dans le paysage internet suisse. Alors que feldschlosschen.swiss pointe sur le site du brasseur en «.ch» et bern.swiss sur le portail de la ville, zermatt.swiss dirige l’internaute sur une page du style «en construction».  Enfin, jelmoli.swiss renvoie sur cet étonnant texte «:The domain is temporarily on hold pending verification of the email address of the Registrant as per the ICANN rules on Verification of Contact Information.»

Quant à lausanne.swiss, cela donne ceci: «Forbidden. You don’t have permission to access/on this server.» Probablement que le «.swiss» risque encore de faire couler pas mal d’encre. Alors que certains médias s’interrogent sur son utilité; on ne peut aujourd’hui douter qu’il s’agit d’une belle carte de visite à l’international.

Xavier Studer

Cet article a 4 commentaires

  1. rolgui

    Les noms de domaine devraient rester en 2ou 3 caractères. C’est plus simple et on risque moins de faire des erreurs. Par exemple un même nom avec 2 extensions peut nous conduire sur des sites similaires ou complètement différents. C’est déjà pas mal entre les .gov. ,.ch, .net, etc. sans competer les doubles extensions comme .au.com

  2. phil

    c’est bien ces nouvelles extensions de domaine… c’est intéressant…
    par contre,… essayez de taper l’adresse d’un site en .photo par exemple sur un smartphone. les navigateurs sur smartphone ne vous redirigent pas sur le site en question, mais considèrent votre entrée comme une requête de recherche 🙁 🙁 🙁 (en lien cliquable, ça fonctionne nickel)
    donc ça peut être intéressant qu’au moment où c’est bien géré par les navigateurs

    1. CyprinR

      FF et chrome sous android fonctionnent correctement pour moi en tout cas.

  3. Ludo

    Ces nouvelles extensions n’apportent rien. Par contre, une extension comme .edu indique que l’établissement est certifié aux USA. Idem pour le .gov. Ce serait intéressant d’avoir d’autres extensions pour l’e-commerce ou les banques. Si le site a mauvaise réputation, la fondation qui gère les extensions annulerait l’extension sérieuses (.edu, .gov, etc…).

    Actuellement, le seul moyen pour identifier un site est le certificat de clé publique, ce qui est loin d’être grand publique. Pour preuve, allez demander aux gens comment identifier le site de leur banque de manière formelle.

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