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Lancement du «.swiss»: la saga continue!

Le «.swiss» plus accessible.
Le «.swiss» plus accessible.

Depuis le début de cette semaine, l’accès au «.swiss» se veut plus ouvert. Jusqu’ici réservé à certaines institutions, ce label est depuis lundi accordé à des appellations beaucoup plus «libres»; et c’est un euphémisme!

«Désormais les noms de produits, les slogans, les désignations géographiques ou les dénominations fantaisistes sont aussi disponibles», indique l’Office fédéral de la communication (OFCOM) dans un courriel d’information diffusé lundi. Peut-être que l’administration songe à une nouvelle extension…

Plus grande ouverture à venir?

En effet, le texte suivant, publié sur le site officiel pour formuler les demandes, peut être diversement interprété: «pour l’heure, aucune offre n’est prévue à l’intention des particuliers. Vous pouvez vous tenir informé à ce sujet en vous abonnant à notre lettre d’information.»

Dans l’intervalle, rappelons que le «.swiss» a déjà remporté un certain succès jusqu’ici, même s’il est difficile de se faire une idée précise sur la question. L’OFCOM a reçu exactement 9738 demandes déposées au cours de la première phase d’adjudication. Après examen, 7071 postulations ont été publiées sur le site nic.swiss. Les autres dossiers ne remplissaient pas les critères.

Utilisations diverses

A l’heure où j’écris ces lignes, le précieux sésame est différemment utilisé dans le paysage internet suisse. Alors que feldschlosschen.swiss pointe sur le site du brasseur en «.ch» et bern.swiss sur le portail de la ville, zermatt.swiss dirige l’internaute sur une page du style «en construction».  Enfin, jelmoli.swiss renvoie sur cet étonnant texte «:The domain is temporarily on hold pending verification of the email address of the Registrant as per the ICANN rules on Verification of Contact Information.»

Quant à lausanne.swiss, cela donne ceci: «Forbidden. You don’t have permission to access/on this server.» Probablement que le «.swiss» risque encore de faire couler pas mal d’encre. Alors que certains médias s’interrogent sur son utilité; on ne peut aujourd’hui douter qu’il s’agit d’une belle carte de visite à l’international.

Xavier Studer

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