
L’internet des objets, qui continue de susciter des convoitises de toutes parts, existe depuis de nombreuses années. Il se démocratise toutefois très rapidement dans des objets de tous les jours. Sur son stand, par exemple, Ericsson présente la plate-forme qu’il a développée avec Swisscom pour les vélos électriques Stromer.
Concrètement, une carte SIM est intégrée dans les deux-roues de manière sécurisée. Grâce à celle-ci, la bicyclette est connectée est internet et peut envoyer dans le nuage, notamment à son propriétaire, des informations sur sa localisation et proposer d’autres services…
Un programme pour son smartphone
Une application est disponible pour gérer celles-ci. Il est ainsi possible de localiser son vélo, e connaître la distance totale parcourue et bien d’autres choses, comme la charge restante des accumulateurs de son véhicule électrique. Utile notamment en cas de vol pour localiser son bien.
Sur la plate-forme en ligne d’Ericsson et Swisscom, il est facile de voir des milliers de vélos en circulation dans le monde entier. Cette armée de petites-reines serait répartie non seulement en Europe et en Suisse, mais aussi au Canada, aux Etats-Unis, en Chine… Jusqu’ici de telles solutions étaient utilisées pour localiser des équipements lourds ou onéreux. Un bel exemple de ce que peut-être l’internet des objets pour le grand public.
Les données des utilisateurs
Ericsson n’a pas voulu dévoiler réellement le nombre de machines en circulation. Des milliers, des dizaines de milliers, lui ai-je demandé. Encore plus m’a-t-il assuré. Peu importante, la carte sur l’écran TV était des plus éloquentes.
Evidemment, le démonstrateur n’a pas pu résister à m’illustrer l’utilité de ce système pour les industriels. Il m’a montré qu’il lui était possible de connaître la localisation du vélo et de cerner les habitudes des cyclistes, notamment en identifiant les pics entre 7 et 8 heures et après 17 heures, soit les moments où les propriétaires de ces mécaniques se rendent au travail.
D’autres infos sur le site de Swisscom
Xavier Studer, Barcelone
En savoir plus sur Le blog high-tech & telecom de Xavier Studer
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
ça fait plaisir de voir qu’une entreprise suisse est là, à la pointe de l’innovation
Nous reviendrons bientôt sur le sujet des objets connectés. En effet, tout ce qui a été fait jusqu’ici est un peu « rustique »…
« Utile notamment en cas de vol pour localiser son bien »
Sauf que la justice ne suit pas sur ce coup-là. En effet, il n’est pas possible d’aller récupérer soi-même son bien.
Aussi, même si l’on va porter plainte auprès du poste de police en donnant la localisation du bien volé, nos pandors ne peuvent pas faire grand chose, à moins que le « voleur » (qui peut aussi être receleur malgré lui/elle) ne soit dans la rue. Si l’adresse indiquée est dans un immeuble, que faire? De plus, sans mandat de perquisition (délivré par un juge), impossible également pour les gendarmes de fouiller un appartement ou une cave.
Bref, la technologie est là mais la justice a encore quelques trains de retard.
Détrompez vous. Le patron d’un restaurant à Genève s’était fait voler son stromer st2 équipé de la localisation GPS. Il a contacté la police qui a pu le retrouver au milieu d’autres vélos volés dans un container de chargement pour bateau. C’était meme paru dans la presse.
http://www.lematin.ch/faits-divers/La-puce-cauchemar-des-voleurs-de-velo/story/25900790
Article intéressant : http://www.capital.fr/enquetes/dossiers/piratage-d-objets-connectes-les-hackers-vont-s-en-donner-a-coeur-joie-1098622
Oui, merci! Nous avons déjà évoqué ici les frigos spammeurs et autres imprimantes vérolées. Rien de neuf…
Nous continuerons évidemment de suivre cette thématique de près, n’en déplaise aux robots à Spam qui s’en prennent à ce site, mais qui finissent invariablement à la poubelle!
Ping : MWC 2016: vers un déploiement massif de l’internet des objets