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MWC 2016: le vélo connecté de Swisscom, Ericsson et Stromer

Le Stromer ST2, connecté par Swisscom et Ericsson.

Le Stromer ST2, connecté par Swisscom et Ericsson.

Le vélo de Stromer, connecté au nuage grâce à Ericsson et Swisscom.
Le vélo de Stromer, connecté au nuage grâce à Ericsson et Swisscom.

L’internet des objets, qui continue de susciter des convoitises de toutes parts, existe depuis de nombreuses années. Il se démocratise toutefois très rapidement dans des objets de tous les jours. Sur son stand, par exemple, Ericsson présente la plate-forme qu’il a développée avec Swisscom pour les vélos électriques Stromer.

Les pages spéciales MWC 2016.

Concrètement, une carte SIM est intégrée dans les deux-roues de manière sécurisée. Grâce à celle-ci, la bicyclette est connectée est internet et peut envoyer dans le nuage, notamment à son propriétaire, des informations sur sa localisation et proposer d’autres services…

Un programme pour son smartphone

Une application est disponible pour gérer celles-ci. Il est ainsi possible de localiser son vélo, e connaître la distance totale parcourue et bien d’autres choses, comme la charge restante des accumulateurs de son véhicule électrique. Utile notamment en cas de vol pour localiser son bien.

Sur la plate-forme en ligne d’Ericsson et Swisscom, il est facile de voir des milliers de vélos en circulation dans le monde entier. Cette armée de petites-reines serait répartie non seulement en Europe et en Suisse, mais aussi au Canada, aux Etats-Unis, en Chine… Jusqu’ici de telles solutions étaient utilisées pour localiser des équipements lourds ou onéreux. Un bel exemple de ce que peut-être l’internet des objets pour le grand public.

Les données des utilisateurs

Ericsson n’a pas voulu dévoiler réellement le nombre de machines en circulation. Des milliers, des dizaines de milliers, lui ai-je demandé. Encore plus m’a-t-il assuré. Peu importante, la carte sur l’écran TV était des plus éloquentes.

Evidemment, le démonstrateur n’a pas pu résister à m’illustrer l’utilité de ce système pour les industriels. Il m’a montré qu’il lui était possible de connaître la localisation du vélo et de cerner les habitudes des cyclistes, notamment en identifiant les pics entre 7 et 8 heures et après 17 heures, soit les moments où les propriétaires de ces mécaniques se rendent au travail.

D’autres infos sur le site de Swisscom

Xavier Studer, Barcelone

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