Swisscom parade au championnat de voile romand D35 Trophy

  • Dernière modification de la publication :11/05/2016
  • Commentaires de la publication :8 commentaires
Decision 35: Swisscom veut régner sur le Léman!
Decision 35: Swisscom veut régner sur le Léman!

Swisscom poursuit ses efforts de sponsoring et de marketing pour se donner un maximum de visibilité. En faisant voguer son catamaran pendant la saison 2016 du Championnat romand de voile sur Léman, le puissant opérateur n’a pas manqué une occasion de jouer avec drone et smartphones!

«Une application mobile a notamment été développée afin de permettre aux passagers de suivre l’itinéraire du bateau, tandis qu’un drone suit l’embarcation en quête d’images sensationnelles. La recherche de la performance ne se résume pas au sport, mais prend une signification globale à bord du D35 de Swisscom», s’enflamme le géant bleu, qui va jusqu’à émailler son communiqué d’une référence à la «numérisation»! Les geeks apprécieront.

Partenariat prolongé après la digestion de Veltigroup

Dans son texte, Swisscom indique que «l’équipage qui participe au D35 Trophy est composé de six personnes et d’un coach. L’engagement de Swisscom auprès de cet équipage s’inscrit dans la continuité de celui pris par Veltigroup, racheté en 2015, qui soutient le championnat romand depuis plus de 10 ans». Une page internet permet d’en savoir plus.

Swisscom rappelle également que le D35 Trophy est un championnat de voile qui réunit les meilleurs spécialistes de la régate lémanique. La compétition compte huit week-ends de course. Elle est composée de deux régates classiques, le Bol d’Or Mirabaud et la Genève-Rolle-Genève, ainsi que de six Grands Prix.

Déjà dans la course pour gagner sur le Léman

La première régate a déjà débuté vendredi et se terminera dimanche. La compétition est réservée uniquement à la classe des D35, soit des catamarans en matériaux composites de 35 pieds (10,81 mètres) de long. La voilure de 160 m2 et la vitesse de 25 nœuds (45 km/h) font du D35 un bateau résolument destiné à la navigation sportive.

Par cette opération, Swisscom entend illustrer sa position en Suisse romande. Rappelons que l’ogre bleu a notamment dévoré DL Groupe en 2013, puis Veltigroup en 2014. Comptant près de 1000 collaborateurs de ce côté de la Sarine, Swisscom Enterprise s’est positionné comme le leader en matière de prestations dans le domaine des technologies de la communication. Un secteur de plus ou Swisscom règne en numéro pour asseoir son statut d’empereur absolu des télécoms helvétiques.

XS

Cet article a 8 commentaires

  1. Lucien

    Patrouille des glaciers, ski, hockey, foot voile et tous les sports à la TV! Et pour la culture? Visiblement rien de tels que de séduire des fans pour décrocher ensuite des clients.

  2. Ludo

    La voile et le golf sont des sports de riches en Suisse. Beaucoup de chefs d’entreprise participent probablement à ces régates. En étant présent dans ces courses, Swisscom acquiert certainement de nouveaux clients B2B ou obtient de nouveaux mandats chez des clients existants. Le segment B2B est certainement aussi plus lucratif que le segment B2C.

    B2B : Business to Business (clientèle entreprise)
    B2C : Business to Consumer (clientèle privée)

  3. Tricoline

    Swisscom en fait trop.

    La très probable acceptation de l’initiative pro service publique obligera le géant bleu à plus de retenue et il devra à l’avenir s’occuper de son métier de base, à savoir les télécom et pas le tape à l’œil !

    1. Carlo

      C’est trop vite oublier que nous vivons une transformation digitale. Si l’initiative sur le service publique passe alors vous aurez récolté les fruits de vos reactions puériles.

      Swisscom ne peux pas survivre qu’avec les télécommunications. Ça eu payé mais ca ne paye plus. Le service universel se limitant à l’accès Internet à basse vitesse et à la téléphonie fixe tout le reste sera totalement privatisé. Et qui dit privatisation dit logique commerciale avec une rentabilité maximum sur les secteurs porteurs pour lesquelles vous n’en bénéficierez plus en tant que canton ou citoyen de la confédération . CQFD un secteur “publique” qui ne sera qu’une désertification des investissements dans les futurs technologies et un secteur privé débarrassé de son ancien métier de base et qui vous coûtera plus cher car plus sous un contrôle modéré de l’État. On voit où Morales a conduit son pays pourtant riche avec cette attitude. Pour en revenir au D35 il faut se réjouir plutôt qu’une société dirigée majoritairement par suisse allemande s’intéresse aussi à la Romandie.

      1. Tricoline

        Ah bon … “Swisscom ne peux pas survivre qu’avec les télécommunications” ?
        Swisscom ne fait que cela, Il faut sortir du cadre du service universel à la “grand papa” pour bien se dire que la TV c’est aussi des telecom, tout comme la téléphonie mobile.
        Le service universel doit être profondément repensé et inclure la téléphonie mobile, la fibre optique, le très haut débit Internet et la TV.
        Bien évidement l’équipe dirigeante actuelle de Swisscom ne veut pas que l’on améliore et redéfinisse le service universel, elle préfère se comporter comme une entreprise privée qui veut gagner là où c’est rentable, sinon c’est le service universel du passé : le téléphone fixe et un mini débit internet, rien de plus.
        Cette attitude ne convient pas.
        Donc il faut accepter cette initiative.

        1. Carlo

          Intéressant donc si on mets tous les services dedans autant revenir au service publique tant qu’à faire. Le problème c’est que cette loi n’intègre pas cette notion. Le yaka ne pourra pas s’appliquer. Ce volet ne règle que les investissement du service universel. Si on désir passer tout dedans comme suggéré ça signifiera plus aucune concurrence car c’est soumis à un mandat de la confédération donc un seul mandant

  4. Tricoline

    De tout manière Carlo le temps me donnera raison, actuellement le service universel c’est la téléphonie fixe et l’Internet a grand papa, ce qui ne saurait durer, un récent sondage fait à la demande de Swisscom montre que plus des 3/4 des suisses veulent une connexion internet rapide !
    Donc vos propos Carlo sont dépassés ou incompréhensibles ?
    Le service universel doit fortement évoluer et seul l’acceptation de cette initiative en accéléra le processus, ne vous en déplaise.
    Conserver en l’état le service universel cela aucun sens, il est n’essaies d’y inclure l’Internet haut débit généraliser, si la Suisse veut rester compétitive elle doit investir, et cela rapidement, la fracture numérique actuelle ville / campagne et région bien et tres mal desservies cela doit rapidement être corriger, et ce n’est pas le Swisscom actuel qui le permettra, bien au contraire.

  5. mirkomilano

    bon faut remettre le truc dans le contexte aussi… ils font ça parce que Veltigroup avait déjà un bateau et qu’ils les ont rachetés (bateau compris)…. du coup , au prix d’un catamaran ils vont pas le foutre a la poubelle :p bien au contraire autant faire de la pub avec 🙂

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