Les chiffres paradoxaux d’UPC au deuxième trimestre 2016

  • Dernière modification de la publication :11/08/2016
  • Commentaires de la publication :7 commentaires
UPC au 2e trimestre 2016.
UPC au 2e trimestre 2016.

A lire le communiqué d’UPC publié en fin de semaine, on a d’abord l’impression que le premier téléréseau de Suisse progresse vraiment. En effet, il fait état d’une augmentation de son chiffre d’affaires de 1,1% sur 12 mois à 340 millions de francs. Attention toutefois à cet effet d’annonce!

En téléchargeant le PDF, reproduit en partie ci-contre, on constate toutefois, toujours sur une année, qu’UPC continue de perdre des abonnés sur la TV numérique, l’internet à large bande et même sur la téléphonie fixe. L’entreprise basée à Zurich ne progresse que sur le lucratif segment du mobile et des entreprises.

Le poids du mobile

Sur le mobile, UPC totalise désormais 56’000 abonnés en hausse de 36,5% sur une année. Le chiffre d’affaires a plus que quadruplé entre le deuxième trimestre 2015 et la même période de 2016 et passe de 3,1 millions de francs à 12,7 millions. Le domaine B2B, qui participe au chiffre d’affaires à hauteur de quelque 11%, aurait aussi contribué à cette évolution, selon le communiqué d’UPC. (Au 1er trimestre, cette valeur était de 12%).

Sur le réseau fixe et les produits qui y sont associés, les données d’UPC sont un peu déconcertantes. En effet, on constate qu’en Suisse, UPC recule sur le fixe, l’internet et la TV. Pourtant, UPC indique qu’avec plus de «20’000 foyers connectés au cours du premier semestre, le programme d’investissement Autostrada est conforme aux attentes.» Peut-être pas pour la Suisse?

Evolution contrastée

Effectivement, l’évolution de l’entreprise semble différente entre les deux pays. En Autriche, le chiffre d’affaires d’UPC progresse de 3,4% contre seulement 1,1% en Suisse, qui profite largement de l’effet de l’introduction de la téléphonie mobile. Malgré son programme Autostrada, UPC recule donc toujours sur son cœur de métier.

«En Suisse, le nombre d’abonnements pour la téléphonie et l’internet a affiché un léger recul. Nous souhaitons contrer cette tendance et allons continuer à investir dans nos produits et notre zone de couverture», indique Frank Zelger, Chief Customer Officer. A suivre de près… Surtout depuis qu’UPC a raflé les droits pour le hockey en Suisse.

Xavier Studer

Cet article a 7 commentaires

  1. Tricoline

    Jusqu’a fin 2015, il me semble me souvenir que UPC gagnait des clients avec l’Internet, ce changement est surprenant, vu que les offres UPC sont légèrement moins cher que celles de Swisscom.

    UPC devra rapidement migrer au DOCSIS 3.1 pour enfin proposer des abonnements Internet symétrique, car actuellement le ratio 10 à 1 entre le download et l’upload c’est totalement ringard et dépassé, ceci est aussi valable pour les autres cablos qui continuent avec ce ration 10/1

    Cependant le géant Yankee UPC ne mérite pas mieux que ce qui lui arrive avec ses pubs arrogantes, ses dirigeants qui ont une méconnaissance crasse de la Suisse et une hot-line pas à la hauteur.

    1. Tricoline

      Pour disposer de 25 mb/s en upload il est nécessaire de prendre 250 mb/s en download, alors que du 100/100 serait amplement suffisant.

      D’autres cablos comme Netplus ne propose pas de l’upload plus haut que 10 mb/s, UPC est le seul à faire de la surenchère avec du download de 500 mb/s et un maigre upload de 50 mb/s, c’est une aberration.

      Dès 2017 à 2020 (?) Swisscom va petit à petit proposer du g.fast avec des débits symétrique là où il la fibre n’est pas au programme avant “Perpette”, ceci avec des débits symétrique, l’actuel VDSL ne permet pas des débits symétrique élevés, du 40/40 mb/s c’est possible, mais pas 100/100, lors que le successeur du VDSL (le g.fast) le permet.

      Les cablos seront encore plus sous stresse, obligé de réagir fasse au bulldozer Swisscom qui continuera à leur grignoter des clients.

  2. asTen

    “Swisscom va petit à petit proposer du g.fast avec des débits symétrique là où il la fibre”

    là où il la fibre… comme tu le dis, donc … nulle part 😀 comparer à UPC qui propose du 500 partout où ils sont établis.

    J’ai personnellement testé les deux (UPC et Swisscom) le seul point fort de Swisscom est le fait de pouvoir gérer favori, replay, etc. via le web ! Concernant la qualité des prestations (j’ai le 1 gb /s) c’est clairement plus décevant qu’UPC la qualité vacillée, le box est lent et doit souvent être redémarré, le modem de même et la qualité du wi-fi juste une grosse blague.

    Je vais retourner chez UPC le plus rapidement possible, pour le moment mon domicile ne me le permet pas. Mais je n’avais au moins l’impression d’avoir un service de qualité de plus jamais du appeler l’hotline une seule fois.

    Bref les gouts / les mauvaises expériences, chacun son choix les miens est fait ! Mais je vois beaucoup de gens qui restent des cons à parler sans tester parce que “cablecom” avait une mauvaise réputation, mais bon on connaît les dictons pour ceux-là ! (et j’en faisais partie).

    Salutations,

    1. Tricoline

      Mille excuses jaî fait une coquille, le g.fast cela sera pour les zones où la fibre n’est pas prévue avant …..
      La fibre en FTTH de Swisscom c’est 20% des raccordements.
      J’exclus le FTTH des cablos, car ne permettant pas de passer à la concurrence contrairement à Swisscom.

  3. Domlesgaz

    Le hasard fait que c’est ce matin que ma ligne téléphonique a été transférée de Sunrise (ligne Swisscom) chez l’opérateur Yankee. Eh bien, après un bref déclenchement de ma box, mon ancien numéro a été porté en temps et heure sans la moindre anicroche et donc sans test de la hotline de UPC.
    Je trouve que UPC a été parfait sur ce coup là !

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