Bonne année 2017! Que la balbutiante intelligence artificielle soit avec vous!

  • Dernière modification de la publication :16/08/2017
  • Commentaires de la publication :16 commentaires
L'odyssée de l'intelligence artificielle...
L’odyssée de l’intelligence artificielle…

Désormais fanée, la numérisation achevée ces dernières années laisse entrevoir des perspectives fabuleuses. En Californie ou en Corée, d’innombrables ingénieurs travaillent déjà à bâtir la société de demain. En Suisse aussi, quelques entreprises pionnières d’internet, à l’image d’un Logitech, avancent à petits pas dans un domaine complexe…

Après avoir achevé leur numérisation il y a des décennies, des entreprises comme Microsoft, Amazon, Apple ou Google continuent à préparer le futur. Une ère où le commerce à grand-papa est parfois supplanté par de nouveaux modes de financement et surtout par l’omniprésence de services numériques taillés sur mesures…

Des algorithmes encore limités

Ces géants se gargarisent déjà de vos données pour vous proposer les services les plus adaptés. Des services qu’il n’est possible de concevoir qu’en compilant, analysant et pétrissant une montagne de données chiffrées avec des algorithmes qui restent perfectibles. En effet, trop souvent l’intelligence artificielle n’est aujourd’hui que le pâle reflet de simples règles données par des programmeurs.

Et même si Google ou Apple nous promettent de la musique adaptée à nos goûts et nos envies, même si Logitech ou Microsoft veulent nous convaincre que leurs centres de calculs carburent à l’intelligence artificielle, le bilan est encore plutôt mitigé aujourd’hui avec des services qui n’accomplissent que la moitié de leurs missions.

Des services encore plus performants

Sans parler de la difficulté à mettre en œuvre ces services fruits de notre époque de l’ère de l’information et d’internet. Mais déjà de nouvelles envies et de nouveaux défis se profilent. Avec les progrès de l’intelligence artificielle, on peut imaginer des villes et des maisons connectées et des services de valeur qui ne nécessiteront que peu de connaissances de la part des utilisateurs!

De plus en plus souvent, les machines deviendront capables de comprendre nos désirs et de les anticiper pour nous proposer des services véritablement adaptés. Et en Suisse il reste du travail. Pour s’en convaincre, vous méditerez cette réponse des CFF qui m’ont indiqué il y a quelques jours qu’il n’était pas possible de déposer l’abonnement général (Swiss Pass) depuis internet, pour des questions de paiement…

Bonne année 2017 à tous!

Xavier Studer

Cet article a 16 commentaires

  1. rolgui2002

    L’intelligence artificielle ne fait que de calculer des probabilités programmées par des informaticiens, ils ne créent rien du tout.

    1. Pas si simple. Pensez à des raisonnements par abduction ou à l’intelligence floue…

  2. rolgui2002

    Bonne année à vous Xavier et continuez votre blog que je suis toujours avec autant d’attention.

  3. Alain

    Bonne année 2017 Mr Studer et long vie à votre blog toujours interressant.

  4. Anjoco

    Bonne année Xavier!

    Les CFF sont à des années lumières de l’intelligence artificielle et j’en sais quelque chose … !

  5. Nicole Perret

    Bonne année à vous aussi et merci pour votre blog intéressant

  6. Chevalier

    On n’a plus le droit à vos fameuses statistiques sur le blog? Ou est-ce parce que la fréquentation est en chute libre? Espérons que vous grandirez un peu pour 2017…

  7. Dan Setra

    Bonne Année à vous et merci pour vos articles intéressants et facile à comprendre.

    Au plaisir de vous lire demain.

  8. Pedro

    Bonne année a vous Xavier 😉

    Par contre, il faut vraiment arrêter avec l’intelligence artificielle… Même les scientifiques ne trouvent pas correct d’utiliser ce mot. En informatique pour qu’il y ait de l’intelligence, il faudrait que le programme puisse s’écrire et se compiler tout seul chose qui est impossible actuellement.

    Tout ce qu’on voit et qu’on appelle même “deeplearning” est simplement une grosse base de données comme tout ce que les gens mettent sur facebook et un algorithme pour traiter toutes ces données. Google fait aussi ça lors de chaque recherche : chercher dans ces données et nous retourner le résultat que l’on veut en fonction de la langue, de la date et du lieu où on se trouve mais il n’y a aucune intelligence là derrière. Même les robots qui suivent les mouvements et peuvent les reproduire n’ont aucune intelligence.

    La vraie intelligence vient des développeurs et mathématiciens qui ont trouvés et développés ces algorithmes.

  9. bmaynard

    Passionné d’informatique (j’ai connu MS-DOS 2.3), je suis plutôt d’accord avec vous sur les errements de l’IA. En 1992 (je dis bien 1992), je travaillais alors dans le sud de la France et par curiosité, j’avais assisté à une présentation d’un logiciel qui mettait en avant les réseaux de neurones. On parlait alors déjà de reconnaissance de formes, de sécurité et même d’auto-alimentation de la base de données.
    Presque 25 ans plus tard, les progrès, comme vous le mentionnez sont faibles.
    Le data-mining des année 2000 n’a guère évolué.
    Cela reste de la gestion de base de données, mais pour le rendre plus commercial, on évoque le cloud, l’IA
    Certes les données à traiter sont plus nombreuses et plus précises (qui aurait pu imaginer il y a 10 ans que la géolocalisation donnerait une information permettant d’ajouter la dimension de l’espace ?)
    Il y a actuellement une réelle bulle financière sur ces sociétés de data-mining (les ad-tech ou med-tech par exemple).
    .
    Sur la maison connectée, je suis plus réservé.

    Prenez le compteur d’électricité “intelligent”, il existe depuis 15 ans dans certains pays avec un succès très très mitigé.

    Soyons concret ? Mes journées (comme les vôtres) font 24 heures, J’enlève 8 heures de travail (un peu plus), 8 heures de sommeil (un peu moins), 2 heures de transport (tout compris), 2 heures de restauration (matin, midi et soir), 1 heure de divertissement (consulter votre site .. sourires), pensez vous qu’il me reste du temps pour regarder mon smartphone pour ma “maison connectée” ? mes objets connectés ? (et je n’ai pas parlé des 3 heures de TV que consomment en moyenne par jour les européens).

    Bref, comme vous le dites, “le bilan est encore plutôt mitigé aujourd’hui avec des services qui n’accomplissent que la moitié de leurs missions.”

  10. Ludo

    Les CFF ont encore du travail à faire avec l’informatique. Ex. pour ma commande d’un billet demi-tarif sur le smartphone. Mon SwissPass est lié à mon compte CFF.

    Processus actuel des CFF :

    1) Je commande un billet pour un trajet Lausanne – Genève. Je dois choisir entre le tarif plein et le demi-tarif. (Alors que mon abo demi-tarif est valable).
    2) Lorsque j’ai acheté mon billet, J’ai une notification sur mon smartphone qui me redirige vers un QR code pour le contrôle
    3) Le contrôleur scanne le QR Code sur mon smartphone pour vérifier le billet.
    4) Le contrôleur scanne mon SwissPass pour vérifier mon demi-tarif

    Pour moi, le processus devrait être le suivant :

    1) Lors de l’achat du billet, seul le demi-tarif devrait être proposé, puisque je suis détenteur de l’abonnement demi-tarif. Le billet devrait être présent sur le SwissPass.
    2) Le contrôleur scanne mon SwissPass pour vérifier mon billet et mon demi-tarif.

    C’est plus simple pour l’utilisateur et cela accélère le contrôle

    Bonne année 2017.

    1. Anjoco

      Excellent commentaire de Ludo et c’est bien pour ça que certains cantons pionniers ont mis au point une App nomme FAIRTIQ encore plus simple et conviviale que CFF Mobile :

      http://fairtiq.ch/fr

      Les CFF devraient en prendre de la graine !

    2. Eric

      Plus besoin de présenter son SwissPass: depuis quelques semaines déjà, le scan par le contrôleur d’un billet 1/2 tarif acheté sur Mobile CFF (smartphone) permet le contrôle simultané de l’abonnement 1/2.

      D’autres évolutions / services sont en cours d’élaboration !

      Je transmets l’excellente remarque de X. Studer concernant le dépôt de l’AG en ligne.

      Bonne & heureuse année 2017 à vous également 🙂

  11. redge73

    @Ludo “1) Lors de l’achat du billet, seul le demi-tarif devrait être proposé, puisque je suis détenteur de l’abonnement demi-tarif. Le billet devrait être présent sur le SwissPass.”

    Ton argument est valable que si tu payes le billet que pour toi !
    Mais si tu achètes un billet pour une tierce personne ? Le Swiss pass demi tarif peux être caduque.
    En fait la question initiale devrait être comme pour les billets d’avions, achat pour soit ou réservation pour une tierce personne, ce qui m’arrive 1 à 2 fois par an de l’effectuer pour des amis !

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