Cyclotourisme connecté: Google Maps révèle les manques de SuisseMobile…

  • Dernière modification de la publication :02/05/2017
  • Commentaires de la publication :12 commentaires
Petite balade à vélo en famille de Lausanne à L'Isle grâce à Google Maps...
Petite balade à vélo en famille de Lausanne à L’Isle grâce à Google Maps…

En fin de semaine passée, j’ai voulu découvrir de nouveaux itinéraires à vélo avec ma famille. Notamment pour trouver le meilleur chemin pour sortir de Lausanne afin de nous rendre d’abord à Echallens, puis à L’Isle, je me suis d’abord tourné vers le site et l’application de SuisseMobile avant de constater leur inefficacité. J’ai donc effectué ma première balade à vélo guidé par Google Maps…

Entre mon compteur traditionnel sans fil et ma Polar V800, j’ai donc fixé mon Samsung Galaxy sur la potence de mon vélo pour bénéficier des conseils éclairés du célèbre GPS de Google. Cela m’a non seulement permis d’éviter certains parcours fréquentés par les automobilistes, mais aussi de découvrir des pistes cyclables, voire des voies plus «originales» proposées par Mountain View, qui m’a proposé un parcours excellent.

Guidé par la voix du GPS de Google

C’est donc au son du GPS de Google que je suis parvenu à rallier sans peine avec ma tribu la commune qui héberge la source de la Venoge. Grâce à Google Maps, il m’a même été possible de choisir mon itinéraire, comme on le fait traditionnellement dans sa voiture. En route, j’ai été amusé de croiser un autre cyclotouriste qui avait aussi amarré son smartphone à son guidon.

A l’heure de la 4G triomphante, cet exemple montre que même le cyclisme n’échappe pas à la puissance de l’information disponible en continu depuis la toile. Aidé d’une simple carte, la préparation de cette petite excursion m’aurait pris beaucoup plus de temps et mon cheminement aurait été beaucoup plus aléatoire. Grâce à la technologie, j’ai clairement davantage profité du paysage idyllique de cette fin de semaine…  Sans parler du retour, qui m’ a permis de découvrir un autre itinéraire. Vive le cyclisme connecté!

Statistiques de Polar, données de Google Maps…

Cyclotourisme connecté: plus de technologie pour davantage profiter du paysage...
Cyclotourisme connecté: plus de technologie pour davantage profiter du paysage…

Comme à chacune de mes sorties à bicyclette, j’ai produit moult statistiques interactives à l’aide de la moderne application Polar Flow. Vitesse moyenne, dénivelés, rythme cardiaque, vitesse instantanée, altitude, tout est relevé mètre après mètre en direct et consultable confortablement sur son smartphone ou son ordinateur. Des données, qui confirment celles de Google Maps, fournies avant notre départ…

En effet, là où SuisseMobile nous propose sur internet des cartes très 19e siècle pour tenter de trouver son chemin, Google est en mesure de proposer des itinéraires complets et personnalisés avec les dénivelés positifs et négatifs.  Cet exemple montre encore une fois qu’il est peut-être aujourd’hui un peu tard de découvrir la puissance des outils numériques, puisque les géants américains du web proposent gratuitement des outils qui laissent loin derrière certains bricolages helvétiques… A méditer!

Xavier Studer

Cet article a 12 commentaires

  1. Anjoco

    Pour mes sorties à vélo et surtout pour mes balades pédestres je préfère l’App Maps.me gratuite, plus précise et plus complète, qui comprend pratiquement tous les chemins de campagne et forestiers et les zones habitées contrairement à Google Maps. Mais jugez par vous-même!
    Seul petit défaut, le calcul des sorties de grandes villes prend un peu de temps pour calculer au départ les longs trajets à vélo ou à pied.

  2. Philippe Malera

    Google map est peut-être très bien pour des sortie à vélo sur route. Je fais du VTT sur des petits sentiers de forêt (ou de montagne) totalement invisibles sur Google Map, pour ça SuisseMobile n’as pas encore de concurrents valables, une carte au 25’000 est indispensable.

    1. Nicolas

      Je confirme: SuisseMobile est remarquable sur le terrain. C’est le Google Map du sentier, avec indication de la distance, durée et dénivelé. Cela basé sur les sentiers, voire même hors sentier, des cartes topographiques suisses… et sans se limiter au seul réseau des sentiers pédestres. C’est bluffant pour cet usage et mérite le respect 🙂

      1. Nicolas

        Pour ces fonctions il faut utiliser la version en ligne et pas les apps.

      2. Yann

        Absolument d’accord y compris en haute montagne où Google Maps n’est d’aucune utilité

  3. Jack

    Il existe aussi l’excellent open source OsmAnd qui est vraiment très précis et à jour.

  4. Claude

    Il est aussi possible d’utiliser les cartes Open Street Map (OSM) que chacun peut aider à compléter et mettre à jour; c’est le Wikipedia des cartes. Des applis performantes existent pour Android et IOS (OSMand, Pocket Earth, MapOut,…). Il est possible de pré-charger les cartes à l’avance ce qui permet d’avoir en permanence les informations, même où la couverture GSM n’est pas disponible.

  5. merinos

    chez Google, on ne voit pas les courbes de niveau et ni une partie des bâtiments.
    contrairement à certaines cartes de l’office fédéral de la topographie.

  6. Claude

    oui, très utile de voir les courbes de niveau, surtout à vélo 😉
    Pour revenir aux applications mentionnées, celles-ci peuvent aussi ajouter de l’ombrage ce qui est très agréable et pratique pour montrer le relief. MapOut est probablement le meilleur dans ce domaine; il y a même la possibilité de donner un effet 3D.

  7. bla bla

    Ne pas oublier non plus que Swiss Mobile se charge de baliser les parcours. Alors oui, Google c’est mieux, mais, encore une fois, ils font les sangsues. À eux la pub et les revenus, aux autres les frais.

    Cher Xavier, sur quoi devons nous « méditer » ?

  8. gedewhitestone

    Et Google Maps vous surveille et sait tout sur vous. Expérience faite pas plus tard que samedi passé : dans notre tour à vélo, nous nous arrêtons pour manger. Quelques heures plus tard, voilà Google qui me pose des questions sur le resto visité…

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