Critiqué, Swisscom dévoile les gagnants de son StartUp Challenge 2017

  • Dernière modification de la publication :19/08/2017
  • Commentaires de la publication :4 commentaires
Les vainqueurs du Swisscom StartUp Challenge 2017.
Les vainqueurs du Swisscom StartUp Challenge 2017.

Le plus grand opérateur télécom de Suisse, qui emploie toujours près de 18’000 collaborateurs plutôt critiques par rapport à leur employeur, a donné les résultats de son cinquième Swisscom StartUp Challenge. Les gagnants, c’est-à-dire Advertima, AlgoTrader, ecoRobotix, 1Drop et OneSky, s’envoleront en septembre pour la Silicon Valley.

Toujours très soucieux de communiquer une image innovante et valorisante de son activité, l’ogre bleu indique que 201 start-ups ont participé cette année à son Swisscom StartUp Challenge. Les candidats étaient issus entre autres des domaines Application, FinTech, Social Network, Machine Learning, Health Care, E-Commerce, Energy et AdTech.

Jury spécialisé et travail d’équipe

Les dix meilleures jeunes pousses se sont présentées jeudi devant un jury de spécialistes, qui se composait notamment de Roger Wüthrich-Hasenböhler (Chief Digital Officer Swisscom), de Brigitte Baumann (CEO Go Beyond), de Stefan Heitmann (CEO MoneyPark) et de Beat Schillig (directeur du programme partenaire venturelab).

Pour convaincre le jury, réuni à La Werkstadt, soit l’atelier de réflexion de Swisscom à Bienne, ces entrepreneurs devaient non seulement soumettre des idées intelligentes et un modèle commercial convaincant, mais encore faire preuve d’esprit d’équipe et de détermination, selon ce communiqué de presse diffusé en fin de semaine.

Swisscom StartUp Challenge: cap sur l’avenir

Les cinq gagnants participeront au programme Business Acceleration dans la Silicon Valley. Ce voyage devrait permettre aux jeunes entreprises de faire évaluer leur modèle commercial et de nouer de précieux contacts avec des partenaires et des mentors de renommée internationale. Les vainqueurs s’envoleront pour les Etats-Unis le 24 septembre 2017.

Visiblement, Swisscom a toujours les moyens financiers d’organiser un tel concours, qui lui permet non seulement de soutenir l’innovation en Suisse, mais aussi d’identifier des projets novateurs… Reste que cette opération de communication est quelque peu entachée cette année par un sondage sur la satisfaction des collaborateurs, qui serait négatif, selon le syndicat Transfair. Swisscom a en effet réduit ses effectifs de plus de 4% en une année pour maintenir ses bénéfices.

A force de vouloir trop soigner son image plutôt que son travail, on finit par marquer des autogoals!

Xavier Studer

 

Les gagnants 2017, présentés par Swisscom

Advertima

Advertima a développé un logiciel qui analyse les personnes dans leur environnement. En identifiant des caractéristiques telles que l’âge, le sexe ou les émotions, le système fournit des expériences positives personnalisées et transpose les interactions client proactives du monde virtuel vers le monde réel.


www.advertima.com

AlgoTrader

AlgoTrader est le premier logiciel de trading algorithmique entièrement intégré pour les fonds spéculatifs et les sociétés de négoce. Cette solution permet d’automatiser des stratégies de négoce quantitatives complexes en devises, actions, produits dérivés et cryptomonnaies, autrement dit tout ce qui fait le travail quotidien d’un fonds spéculatif. Logiciel disponible dans le cloud et en local.
www.algotrader.com

ecoRobotix

ecoRobotix a développé un robot de désherbage qui diminue l’utilisation des herbicides dans les cultures linéaires. Plus écologique et plus économique, ce type de désherbage est favorable à la santé publique et à l’environnement. Le dispositif reconnaît les plantes par caméra et traite les adventices avec son bras articulé. Alimentée par panneaux solaires, la machine se contrôle au moyen d’un smartphone
www.ecorobotix.com

1 Drop

1 Drop sauve des vies en posant un diagnostic médical portable plus efficient et plus rapide. Le système assure des soins de santé personnalisés en exploitant des informations médicales librement accessibles. Utilisant une simple goutte de sang, l’appareil analyse de nombreux biomarqueurs devant les yeux du patient. Il facilite le dépistage précoce, la prévention et la gestion des maladies.
www.1dropdx.com

OneSky

OneSky a développé une infrastructure pour le développement futur des drones qui assure la sécurité de leur intégration dans le trafic aérien. Le dispositif propose une plateforme en ligne recueillant les données d’un réseau de tours de contrôle, de sorte que chaque utilisateur puisse observer le trafic aérien environnant et gérer le vol de son drone en minimisant les risques et en automatisant les stratégies.


www.oneskyconnect.com

Cet article a 4 commentaires

  1. Michel

    Puisque vous parlez aujourd’hui de Swisscom, je vous signale que la messagerie Swisscom iO sera supprimée le 31 août.
    Une très bonne messagerie disparaît pour une économie de bouts de ficelle. Et cela au moment où beaucoup d’usagers se distancent de whatsapp et cherchent des alternatives. La preuve, c’est le nombre en augmentation de ceux qui se tournent vers Signal, Telegram et autre Line.
    Carsten Schloter était un visionnaire. Les suivants sont des managers et non plus des entrepreneurs ; dommage !

  2. Enzo

    Bravo Swisscom de soutenir les jeunes de ce pays!!!

    1. Leon

      N’importe quoi. pas leur métier, non? Ils sont opérateurs de réseau, pas dans la formation? Le client ne paie pas pour ça…

      1. Carlo

        Une entreprise qui n’investit pas est une entreprise vouée à l’échec. Si les PTT s’étaient contentés à l’époque du cuivre et n’auraient pas investit dans le mobile ou la fibre, beaucoup d’entreprises n’auraient certainement pas vu le jour en Suisse. Aujourd’hui on parle de TIC par ce que les métiers de l’informatique et des télécoms se sont recoupés. Swisscom a déjà investi dans le smart data, l’intelligence artificielle et la robotique, car c’est l’avenir après les TIC.
        Swisscom fait grincer des dents pas mal de concurrents anciens et futurs, mais ces mêmes concurrents, comme pour Swisscom avec la libéralisation du marché des télécom, n’auraient peut-être pas innové autant vite sans concurrence.
        Je préfère que ce soit une entreprise Suisse qui ait ce rôle plutôt qu’une entreprise étrangère dans le but, ne serait que purement économique d’investir en Suisse. On voit les espoirs et la réalité avec Salt.

        Enfin je pense que si le client devait payer aujourd’hui pour ce qu’il utilise, la facture serait bien plus lourde ou le service universel n’existerai plus et vous ne seriez même pas en train d’écrire votre commentaire, CQFD.

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