De plus en plus de ménages possèdent un projecteur pour vivre parfois une expérience cinématographique de meilleure qualité qu’au cinéma. Ces appareils ne sont pas toujours faciles à placer au bon endroit… A l’IFA 2017 de Berlin, plusieurs constructeurs, comme Sony, ont présenté des modèles pouvant être disposés contre un écran. Un luxe qui a son prix…

Encore une fois, Sony a organisé différentes démonstrations de produits «futuristes», comme son projecteur LSPX-W1S. Se caractérisant par son design, il se cache dans une sorte de meuble à disposer directement contre le support de projection, par exemple un mur. Une solution aussi proposée par le Chinois HiSense.

A 17 cm de l’écran

Selon son éloignement de l’écran, ce projecteur est capable de projeter des images pouvant aller jusqu’à plus de 3,7 mètres de diagonale. La distance minimum par rapport à la surface de projection n’est que de 17 centimètres! Autant dire qu’il peut être utilisé partout où un mur serait disponible pour des projections.

Ce système 4K bénéficie d’une source lumineuse laser et d’une optique signées Sony. Le Japonais ne précise toutefois par si son système supporte le HDR. Il indique simplement que son projecteur de type «Triluminos» bénéficie d’une image produite par une puce de type 4K SXRD, délivrant une image de qualité cinéma…

Avec de la 3D est les lunettes en option

Même si la 3D n’a plus le vent en poupe, ce projecteur permet de projeter en en relief, ce qui est toujours appréciable pour ceux qui auraient acquis une collection de Blu-ray compatible. Même si cet ensemble audio-vidéo est cédé 50’000 dollars, il n’est pas proposé avec les lunettes correspondantes, qui sont disponibles en option.

Pour terminer, précisons enfin que ce meuble qui pèse plus de 50 kg peut être utilisé de différentes manières dans son salon pour présenter ses albums sur son écran. Sympa! Il faut dire qu’il est aussi couplé à un système haute-fidélité stéréo à deux voies, une caractéristique qui manque souvent aux projecteurs conventionnels.

Spécifications complètes.

Xavier Studer, de retour de Berlin