Disponible depuis quelques mois en France, l’assistant de Google est enfin accessible en Suisse depuis mardi soir, à la suite d’une annonce au CES 2018 de Las Vegas, comme me l’a signalé un internaute. Il est désormais possible de l’interroger sur une multitude de sujets, mais…
Il faut se montrer indulgent, car il semble moins performant en Suisse romande qu’en France. Lorsqu’on lui demande par exemple «raconte-moi une blague», il renvoie sur la définition de ce dernier mot sur Wikipédia, alors qu’en France il raconte réellement quelque chose de drôle…
Un assistant très perfectible
Ce détail est assez piquant. En effet, l’assistant n’a pas à faire à un mot qui aurait deux sens différents de part et d’autre de la frontière. Il n’y a pas d’helvétisme non plus qui pourrait compliquer la tâche de l’assistant.
Lorsqu’on demande dans les deux pays ce qu’il y a à la télé ce soir, il renvoie sur des programmes publiés sur internet. Indistinctement, il s’agit d’ailleurs par défaut de la même page. Il faut lui demander les programmes de la RTS pour arriver sur quelque chose de suisse.
Un peu d’esprit critique…
Tout ça pourrait faire rire si l’on ne donnait actuellement pas autant d’importance à l’intelligence artificielle, qui reste balbutiante quoi qu’en dise certains. Les algorithmes si complexes dépeints par des plumes trop pressées sont hautement perfectibles.
Essayant régulièrement ce genre de services, je n’en suis pas satisfait, car il ne sont pas suffisamment précis ou fiables. Evidemment, les choses évoluent très vite. Dans l’intervalle, rien ne vaut l’utilisation de ses propres facultés. Et surtout développer son esprit critique…
Xavier Studer