Quel rapport entre le Mobile World Congress de Barcelone et la Lune? Des opérateurs qui veulent la décrocher? Presque! Puisque Vodafone, Nokia et Audi collaborent avec le groupe de scientifiques de PTScientists pour envoyer un module sur notre satellite naturel. Une partie de la communication se fera en 4G.

Alors que tous les regards sont braqués sur la 5G, la Lune risque quant à elle profiter de de la technologie de transmission radio 4G à sa surface si le vol privé de PTScientists sur SpaceX aboutit en 2019. La liaison notamment, entre un rover et le module principal, devrait passer par une technologie de Nokia. Un streaming live sera ainsi retransmis vers la Terre à l’occasion des 50 ans du premier vol humain sur la Lune.

Maquette d’une capsule et d’un rover

Sur le stand de Barcelone, une maquette aux couleurs des différents partenaires et accompagnée d’un petit module lunaire avec le logo du constructeur automobile Audi. C’est pour relier ces deux engins que Nokia en collaboration avec Vodafone interviendront, comme annoncé à lors de la grand-messe des télécoms.

Déjà annoncé depuis un certain temps, ce vol lunaire privé sera accompagné d’expériences scientifiques accrochées au module principal dans de petits cubes de dix centimètres de côté. Sur le stand, on m’explique que les données disponibles ont été recueillies jusqu’ici uniquement par les gouvernements américains, russes et chinois.

L’espace pour tous

Or, comme le souligne la responsable de la présentation sur le stand de Vodafone, l’espace appartient à tous. Selon PTScientists, il est donc urgent que le commun des mortels bénéficie aussi des avancées spatiales de ces dernières années qui permettent notamment d’envoyer à moindres coûts des charges et des satellites dans l’espace.

Au-delà du coup de publicité, puisque des «astronautes» se sont baladés dans l’enceinte du congrès pour faire la promotion de ce vol, cette entreprise fait encore une fois réfléchir sur le sens de la conquête spatiale et des moyens qui sont nécessaires pour l’accomplir… Le communiqué de Nokia.

Xavier Studer, Barcelone