Les prises de position burinées contre les réseaux sociaux, voire internet se succèdent depuis quelques mois. Chacun y va de ses doléances, de son lot de complaintes, voire de révélations sur le côté possiblement addictif de ce nouvel univers…
Certains grands gourous californiens, peut-être en quête de visibilité, nous expliquent les mécanises parfaitement huilés qu’ils ont mis en place pour créer la dépendance à leurs créations. N’en déplaise à leur orgueil, j’ai comme de gros doutes…
Un simple reflet du monde réel
Effectivement, certains individus sont peut-être accros aux réseaux sociaux ou à certains jeux vidéo, comme d’autres le seraient à la cigarette ou d’autres produits provoquant une possible accoutumance. Mais, et de loin, ce n’est pas le cas de tout le monde. Jamais entendu parler d’effet de sevrage, par ailleurs…
Contre un certain consensus dominant, je suis plutôt d’avis qu’internet et les réseaux sociaux ne sont que le simple reflet de notre société, ce qui n’est pas toujours agréable. On y retrouve donc différentes formes de «déviances», divers dangers et peut-être des risques d’addictions aux côtés d’infinies potentialités positives!
Des outils de valeur
Au risque de me répéter, ces nouvelles formes de communication nécessitent un certain apprentissage, peut-être aussi leur lot de mauvaises expériences, car qui n’apprend pas sans commettre quelques erreurs? Cela est particulièrement vrai pour les enfants, qu’il faut inlassablement guider dans notre monde, comme sur ces nouveaux médias…
Alors, non, il ne faut pas tout jeter ou renier. Internet et les réseaux sociaux restent de fantastiques outils pour accéder au savoir, apprendre, développer son réseau, etc… Il faut donc prendre garde à un certain discours négatif qui monte en épingle quelques citations dans l’ère du temps… Dans quel but d’ailleurs?
Xavier Studer