Les applications officielles de YouTube seront à nouveau disponibles sur la Fire TV d’Amazon dans les mois à venir. Cela facilitera un accès plus commode aux contenus correspondants par les amateurs intéressés. D’autres annonces de ce type suivront-elles pour le bien du consommateur, qui devra probablement composer à l’avenir avec de multiples abonnements?
Cette évolution est à saluer au moment où Netflix, Amazon, Apple, voire Google, sans parler du sport, sont tous détenteurs de contenus originaux à streamer, notamment des films et des séries «à la mode». Et pour le consommateur, s’il ne veut pas devoir multiplier les décodeurs et autres appareils «décodeur», le pis-aller sera de passer par les applications correspondantes sur sa TV ou sa box…
Réciprocité intéressée…
Les deux sociétés vont en effet lancer l’application officielle YouTube sur Amazon Fire TV et Fire TV Smart TV Edition, ainsi que l’app. Prime Video pour streamer vers Chromecast et Chromecast intégrés. Parallèlement, Prime Video sera largement disponible chez les partenaires d’Android TV et les applications YouTube TV et YouTube Kids seront également disponibles sur Fire TV plus tard cette année, selon un communiqué.
Rappelons que ce genre de synergies a été notamment précédé par l’annonce de la disponibilité des contenus d’iTunes TV sur les téléviseurs Samsung, de quoi se passer sur ces écrans de l’Apple TV. Des téléviseurs d’autres marques permettront par ailleurs une meilleure compatibilité avec AiPlay 2, notamment du côté de Sony, qui utilise largement le système Android TV!
Le consommateur très dépendant
Ces évolutions technologiques sont à suivre de près, car elles sont non seulement le synonyme d’une plus grande facilité d’utilisation pour le consommateur, mais aussi d’un accès plus large à des contenus très différents. Une nécessité alors que «les exclusivités», que ce soit en matière de sport ou de divertissement, semblent se généraliser.
Même si cette interopérabilité technologique est un préalable nécessaire et intéressant à un accès plus large à différents contenus, cette évolution ne résout pas tout. Le consommateur voulant visionner ou écouter les nouveautés de son choix doit toujours multiplier les abonnements ne pouvant souvent pas acheter certains contenus à l’unité…
Xavier Studer