A la découverte du Sony Alpha 6400 et de sa mise au point dans les yeux!

  • Dernière modification de la publication :13/05/2019
  • Commentaires de la publication :5 commentaires
Le Sony Alpha 6400 avec mise au point automatique dans les yeux
Le Sony Alpha 6400 avec mise au point automatique dans les yeux

Sony n’arrête pas de booster ses appareils à l’intelligence artificielle. Voici notamment le Sony Alpha 6400 avec autofocus dans les yeux. Il possède par ailleurs un système de suivi et de mise au point des plus rapides, sans parler de sa capacité à tourner des vidéos 4K de très haute qualité. Test.

Dès la prise en main ce boîtier hybride ultra-compact en alliage de magnésium et équipé d’un capteur de 24 millions de pixels de type APS-C impressionne par son haut-degré de finition et une apparente robustesse lorsqu’il est associé à l’objectif fourni avec le kit 18-135mm. La prise en main est agréable et presque fusionnelle.

Après avoir introduit une carte SD dans l’appareil (qui nécessite la dernière génération type UHS-I-U3 ou UHS-II-U3 pour les meilleures définitions en 4K), on découvre l’interface de Sony, plutôt bien structurée et qui propose une myriade d’options pour choisir le type d’enregistrement de fichier, le fonctionnement de l’autofocus ou encore configurer Wi-Fi et Bluetooth. NFC, il ne comporte pas de GPS. Fiche technique.

Viseur OLED à s’y méprendre…

Après s’être familiarisé avec les différentes options importantes, on peut partir à l’aventure avec cet appareil dont le mode automatique est réussi et très rapide. Reste que la mise au point manuelle en mode P reste à mes yeux une valeur sûre, que ce soit dans le viseur électronique de type OLED (remarquablement réussi) ou par l’écran tactile.

Lorsqu’on choisir la mise au point manuelle, on peut définir sur l’écran une zone de mise au point. Dès que l’on actionne la bague à l’avant de l’objectif, l’appareil zoome dans la zone de mise au point pour obtenir, par exemple, une mise au point parfaite dans les yeux. Dès que l’on presse ensuite sur le déclencheur, on peut immortaliser sa scène. Superbe. D’autant plus que le rythme peut atteindre les 11 images par seconde.

Le Sony Alpha 6400 et son écran inclinable.
Le Sony Alpha 6400 et son écran inclinable.

Les limites de l’autofocus…

Evidemment, on est tenté de tester les différents algorithmes de mises au point de Sony, souvent remarquables, notamment lorsqu’il s’agit de faire le point rapidement sur un sujet. Toutefois, malgré les indubitables performances logicielles de cette potentialité, j’ai tout de même souvent constaté que l’appareil ne faisait pas la netteté sur ce que j’avais choisi comme étant mon sujet.

A l’usage, j’ai notamment apprécié le petit flash intégré, toujours intéressant pour déboucher les ombres sur un visage lors d’un léger contre-jour ou lorsque la lumière arrive du zénith, comme à la mi-journée. L’écran tactile associé à la molette de droite permettent alors de zoomer facilement dans l’image pour en apprécier les qualités ou les défauts.

Le Sony Alpha 6400: une finition exemplaire.
Le Sony Alpha 6400: une finition exemplaire.

Jusqu’à 102’400 ISO

Toujours pour ce qui est de cet écran, il peut être incliné jusqu’à 180 degrés, ce qui permet de réaliser des vues rasantes au ras du sol ou de s’immortaliser lors de selfies inprobables… Un réel plus d’autant que la définition de ce petit moniteur permet de se faire une excellente idée du rendu dans toutes les situations.

Sony n’a pas que soigné les qualités de son autofocus. Il a aussi boosté le capteur de 24,2 millions de pixels grâce au traitement de son dernier processeur d’images Bionz. A noter qu’en basse lumière cet Alpha 6400 est capable de produire des clichés intéressants jusqu’à 102’400 ISO!

Le Sony Alpha 6400 pour des vidéos 4K très piquées...
Le Sony Alpha 6400 pour des vidéos 4K très piquées…

La vidéo 4K à plein débit

Enfin, relevons que Sony ne néglige pas son cœur de métier: la vidéo. Cet Alpha 6400 permet ainsi de tourner de magnifiques vidéos en tirant parti de cette optique confortable associée à un système de stabilisation efficace. A noter que dans les réglages il est possible de pousser le streaming jusqu’à 100 Mbits/sec en 4K pour un meilleur piqué. Appréciable.

Bref, on l’aura compris: Sony réalise un magnifique exercice en produisant un appareil à la fois compact, solide et ultra-puissant des plus agréables en main. La qualité des clichés (qui dépend surtout des potentialités du photographe) est magnifique. A noter que l’ensemble passé sous revue vaut environ 1500 francs sans carte mémoire.

Xavier Studer

Cet article a 5 commentaires

  1. Dan

    Sympa, mais quand je vois ce que fait un de mes amis avec le Huawei 30P Pro, on se demande si ça vaut encore la peine de transporter un tel objectif? Non? Sans compter qu’il faut dépenser 1500 francs de plus!

    1. Titus

      Commentaire inutile. En effet, quel est l’intérêt de comparer un Huawei P30 et un reflex ou un hybride.
      Il est impossible de comparer, tout simplement, car les capteurs sont différents. Je crois que pour un smartphone on est à 1/1.8” et sur un Full-frame on est à 24×36. Sans parler du moyen format.
      En ce qui concerne les objectifs, par exemple un smartphone ne pourra jamais, en tout cas pas à ce jour faire la même chose de nuit qu’un objectif qui ouvre à 1.2 ou 1.4.
      La gestion de lumière et les longues poses sont impossibles avec les smartphones.
      Pour ma part, je n’ai jamais vu une voie lactée prise en photo avec un smartphone.
      Et les vitesses 1/8000, je n’ai jamais vu sur un smartphone.
      Le smartphone est une bonne alternative pour prendre des photos souvenir avec des bonnes conditions de lumière, par exemple en pleine journée au soleil et il crache un fichier JPEG.
      Peu d’encombrement et on l’a toujours sur soi. Cependant, il est impossible de comparer ces deux produits.

  2. Titus

    Article intéressant. Cependant, j’aimerais donner un point de vue personnel en ce qui concerne Sony. Tout d’abord, leur “menu” fait un peu cafouillis ,… à moins qu’ils aient sorti un firmware de correction depuis ce matin. Pour ce qui est de la conception, je trouve que Sony pour certains modèles, fait un peu jouet. Et pour conclure, les 102’400, c’est juste du marketing. Même si le bruit est très bien géré sur cet appareil, à partir d’un certain nombre d’ISO, le bruit est présent et les photos sont dég.
    SI non, la qualité et le piqué, les rafales, la précison, 4K, sont au rendez-vous. Merci à Xavier d’avoir partagé son test.

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