Numérique: premiers pas interactifs avec le Google Nest Hub

  • Dernière modification de la publication :28/10/2019
  • Commentaires de la publication :7 commentaires

 

Le Google Nest Hub est arrivé officiellement en Suisse.
Le Google Nest Hub est arrivé officiellement en Suisse.

Google m’a fait parvenir un Nest Hub équipé d’un écran de sept pouces suite à la conférence de presse organisée la semaine dernière à New York. Présentée lors d’un précédent événement, cette version de l’assistant connecté est désormais disponible en Suisse pour 139 francs avec la livraison gratuite. Mise en route…

Tester un tel appareil représente un certain défi puisque le Google Home Mini, qui a nécessité moult essais pour tenter de le raccorder à mes prises connectés Devolo, est déjà en fonction. Une partie de la configuration préalable des appareils est donc déjà réalisée. Après avoir mis en route ce dispositif, il faut passer par l’installation de deux mises à jour.

Google Nest Hub: 15  minutes plus tard

Ceci fait, comme pour les autres assistants de Google, il faut installer l’application Home sur son smartphone et configurer l’assistance vocale, ce qui se concrétise très rapidement. L’ensemble du processus de mise en marche requiert environ 15 minutes au total.

L’écran tactile animé, par un système différent d’Android, est spécifiquement conçu pour cet usage. Lorsqu’on le balaie depuis la droite, on peut afficher sa galerie photo. Depuis le haut, il est possible de faire apparaître un menu donnant l’accès à ses appareils connectés.

TV, lampes, Sonos et robot nettoyeur…

Dans mon cas, j’ai installé neuf lampes Ikea, quatre enceintes connectées Sonos, ainsi que la station de base de la même marque. Ma TV OLED Android Sony est aussi accessible parmi ces appareils, comme mon robot ménager iRobot Bravajet m6, testé ici récemment, ainsi que mes webcams Logi Circle 2

L'écran du Google Nest Hub est très naturel.
L’écran du Google Nest Hub est très naturel.

Evidemment, le clou réside dans la reconnaissance vocale qui recourt à deux micros capables de vous écouter à l’autre bout d’une grande pièce, voir depuis dans une autre chambre lorsqu’on élève la voix. Il est même possible d’associer plusieurs personnes à son système, ce qui peut se révéler très pratique… La reconnaissance vocale est impressionnante. Nous y reviendrons plus en détail…

Un assistant vraiment personnel…

En effet, ce Google Nest Hub, en reconnaissant votre voix, est capable de vous lire et produire vos entrées d’agenda et votre album photo, par exemple. Une fonction vraiment sympa que de pouvoir choisis ses clichés ou piloter sa musique depuis cet «espion qui vous veut du bien»… Il peut aussi vous programmer une sonnerie de réveil à la demande ou faire résonner une minuterie, toujours rien qu’au son de la voix.

L’affichage, bien qu’un peu petit, est assez surprenant. Plusieurs fois, je me suis demandé s’il s’agissait bien d’un LCD et non d’une photo collée sur le périphérique. L’algorithme de Google, couplé à des capteurs visiblement très précis, assure un rendu réellement impressionnant… La version Max, équipée d’un écran de 10 pouces et d’une webcam, présentée à New York, doit être réellement saisissante…

Suite du test ces prochains jours…

Xavier Studer

Le dos du Google Nest Hub.
Le dos du Google Nest Hub.

Cet article a 7 commentaires

  1. Renzo

    On peut déjà faire tout ça depuis son smartphone!

  2. Jfrobs

    Enfin ! c’est un premier pas en Suisse fait par Google….espéront que les autres vont suivre. Nous avons toujours pas SIRI sur Apple TV par exemple. Quand a Alexia d’Amazon c’est pareil…application non dispo sur App store et fonctions grisées sur les équipements compatibles ( Bose par exemple…).

    Dommage pour la caméra absente sur le 7 pouces…Amazon fait mieux de ce coté.

  3. Danou

    Est-ce que Sonos fonctionne vraiment officiellement en Suisse avec Google Home? Pour ma part, quand je veux intégrer mon système Sonos, j’ai un message “Non disponible dans votre pays”, comme quantité d’autres services de Google Home d’ailleurs…

    1. jfrobs

      Essaye de rajouter les services Sonos directement dans ton assitant Google, tu peux ajouter normalement les services des entreprises externes comme Ikea, Netatmo et bien d’autres, ca permet de coupler les differents constructeurs à Google Home.

  4. Oreille

    Au risque de paraitre rétrograde au premier abord, je ne suis pas du tout pressé d’être écouté, pisté, voire espionné par ces assistants. Après l’emprise rapide du smartphone sur nos jeunes, ces nouvelles assistances ne vont rien arranger pour humaniser les contacts sociaux.

    J’attends la suite du test de XS pour découvrir ce qui peut être si indispensable à notre vie …

    1. Bretong

      Bonjour Oreille! Etant plutôt à l’écoute de ces petits appareils et pour avoir pas mal de chose connectées chez moi. Le but premier chez nous, et on le ressent avec toutes ces nouveautés jouets, on réduits les petites taches du quotidien grâce à la connectivité pour être tous ensemble avec mon fils et mon amie 🙂 Ok c’est surement moins fun que de se lever pour éteindre toutes ses lumières, home cinéma et autres……… 🙂 Mais c’est un régal de voir les mises en scènes qui l’on peut créer avec des ensembles d’actions. A la maison c’est mon fils de 8ans qui s’amuse avec les scénarios! Et parfois nous avons des petites surprises en disant « Apéro »… C’est la musique de star wars qui s’allume sur le home cinéma, les rideaux se ferment, toutes les lumières deviennent rouges et des vidéos de chat se mettent sur la tv 🙂 Mais c’est drôle

      1. Oreille

        🙂 oui, j’ai aussi des enfants qui apprécieraient certainement de jouer de la sorte.

        Maintenant plus concrètement, j’aime aussi pouvoir utiliser toutes sortes de raccourcis ou autres simplifications dans la vie de tous les jours, étant moi-même très geek. Cependant, mon expérience ne doit pas être mise au profit des GAFAM, ils n’ont qu’à se débrouiller sans moi. Je pivilegie tout ce qui peut fonctionner sans cloud autre que ceux de mes NAS.

        Imaginez la domotique dans le cloud, les serrures numériques dans le cloud, etc. Inconcevable pour moi de laisser une quelconque intelligence ou un algorithme externe s’occuper de ma vie privée et me connaître encore mieux que moi-même.

        C’est certes une attitude protectrice mais surtout prudente pour les miens et moi.
        Je n’ai simplement aucune confiance dans ces valets externes. Le jour où je peux me payer un cerveau assistant hébergé chez moi, j’en ferais sans doute usage comme vous.

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