Pully, ville intelligente et connectée avec Swisscom: un exemple pour le monde!

  • Dernière modification de la publication :04/12/2019
  • Commentaires de la publication :5 commentaires
L'étude «Pully à la loupe».
L’étude «Pully à la loupe».

Pully a participé au niveau mondial à une étude visant à développer des outils devant aider les villes à utiliser les technologies numériques pour devenir plus intelligentes et plus durables. Basée à Genève, l’Union internationale des télécommunications (UIT) vient de publier une étude de cas réalisée en collaboration avec la petite ville vaudoise et Swisscom.

Ces outils doivent permettre de répondre à des questions très concrètes, selon le site de cette cité: les eaux potables et les eaux usées sont-elles traitées convenablement? Quelles sont les démarches entreprises en faveur de la culture? Est-ce que la couverture du réseau internet à haut débit est suffisante? Comment les citoyens se déplacent-ils? Quel est le niveau des services en ligne proposés par la commune?

«Pully à la loupe»

C’est dans ce but, que l’étude «Pully à la loupe» réalisée sous la houlette de l’UIT fournit une évaluation des indicateurs fondamentaux de performance pour les villes intelligentes et durables élaborés dans le cadre de l’initiative «Tous unis pour des villes intelligentes et durables» (U4SSC), appuyée par seize organismes de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Le but ultime de l’opération étant l’atteinte de l’objectif de développement durable numéro 11, c’est-à-dire «faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables». Pour mémoire, ces objectifs constituent un noble appel mondial à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la Planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité.

Une centaine de critères

Concrètement, ce rapport dresse une vue d’ensemble de la ville à l’aune d’une centaine de critères qui couvrent les domaines du développement durable et de la numérisation. Mené en partenariat avec Swisscom, cette «photographie» est le fruit d’un travail collectif et transversal qui a impliqué l’ensemble de l’administration pour tenter de répondre à ces questions.

Initiée par l’UIT et quinze agences des Nations Unies, l’initiative U4SSC a permis à des dizaines de villes dans le monde, parmi lesquelles Valence, Nairobi, Buenos Aires, Singapour ou encore Bizerte, de regrouper ces informations. Ces indicateurs permettent aux urbanistes d’évaluer la façon dont les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont amélioré les aspects économiques, environnementaux et sociaux de leur ville.

Des points forts… et faibles

Pour Pully, les résultats mettent en lumière des points forts, comme la gestion des déchets ou la sécurité, entre autres. Mais ils révèlent également les domaines pour lesquels un potentiel d’amélioration existe, comme la consommation énergétique des bâtiments publics ou la mobilité douce, inférieure à la moyenne nationale.

«Je tiens à féliciter la ville de Pully pour sa volonté de partager ses données d’expérience avec d’autres villes du monde entier», a déclaré le Secrétaire général de l’UIT, M. Houlin Zhao. «Cette étude de cas s’inscrit dans la droite ligne des études de cas analogues concernant Dubaï, Singapour et Moscou et rappelle qu’il n’existe pas deux villes semblables. Il sera essentiel de tirer parti de la diversité des données d’expérience si l’on veut concrétiser l’objectif des villes intelligentes».

Xavier Studer

Cet article a 5 commentaires

  1. Lucien

    Tout cela a l’air bien fumeux. Un coup de com. C’est tout. Rien de concret.

    1. OriginalMike

      Ah bon, et pourquoi dites-vous cela ?
      Merci de developper.

  2. Cedric68

    Pas réussi à trouver le rapport sur Singapour. Connaissant bien l’endroit (et le gaspillage énergetique de la ville-état), je suis curieux de voir le résultat.

  3. TommyB

    Pardon, mais je n’ai rien compris du tout….quel rapport entre Swisscom, Pully ville intelligente, eaux potables et eaux usées, démarches entreprises en faveur de la culture, couverture du réseau internet à haut débit, mode de déplacent des citoyens et niveau de services en ligne proposés par la commune? Il ne manque plus que l’âge du capitaine.
    Je confirme, ça m’a l’air fumeux…

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