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High-tech: et pourquoi ne pas passer au solaire? Début du test…

Le Powertraveller Falcon 21 ne pèse que 470 grammes.
Le Powertraveller Falcon 21 ne pèse que 470 grammes.

Cela fait des années que j’expérimente différentes solutions d’appoint pour garantir en vadrouille une alimentation électrique de mes différents bidules high-tech, comme mon MacBook, mes smartphones, réflexes et autres. Constant un certain tassement des prix, j’ai fini par m’offrir une panoplie complète de puissants accus et panneaux solaires. Début du test…

Sur digitec.ch, mon attention a été attirée par les Falcon 21 et Falcon 40 de Powertraveller ainsi que par les accus Xtorm XB303 Voyager (60W) et le Xtorm AL480N Powerbank, capable de fournir du 230V alternatif jusqu’à 80W, pour quasiment tout recharger ! Des accessoires cédés entre environ 120 et 200 francs, les prix variant assez fortement d’une semaine à l’autre…

Des modèles polyvalents

Pour commencer, passons en revue les deux chargeurs de Powertraveller, les Falcon 21 et Falcon 40, qui m’ont semblé être les plus complets. Multi-tensions, ils possèdent un ou deux ports USB-A et un port 20 V spécifique pour recharger les ordinateurs portables nécessitant des chargeurs de moins de 40W.

Les deux panneaux en tissus pliables pèsent respectivement 470 et 910 grammes sans les câbles. Plié, le plus petit ne fait qu’environ 28 X 17 X1,5 cm. Le plus grand 29x29x 1,5 cm. Les deux sont fournis avec un câble USB-A vers USB-C avec un adaptateur micro-USB. Un autre câble, pour la sortie de 20V, est livré avec dix adaptateurs pour Lenovo ou HP, notamment, ainsi qu’un module allume-cigare 12V. Très complet.

Positionner son panneau?

Le déploiement de ces dispositifs est simple et rapide. On pose aisément à plat les deux modèles. Le Falcon 21 nécessite environ 67 x28 centimètre, alors que le Falcon 40 nécessite un peu plus de place, soit 120×29 centimètres. Deux mousquetons sont livrés avec ces panneaux pour les accrocher sur son sac à dos, sa tente ou autre chose. Pratique et aisé, puisque ces panneaux sont vraiment légers.

Le constructeur n’est pas très précis quant à la manière de les positionner par rapport à l’astre du jour. Il évoque un angle de 45 degrés et un suivi de la position du soleil chaque deux heures. Le mode « à plat » m’a semblé assez efficace la plupart du temps, sauf en début et fin de journée, où il semble judicieux de les accrocher « à la verticale ».

Question de puissance…

Sur le papier, les deux modèles possèdent une sortie DC 20V/1A et un ou deux ports USB 5V/3A maximum. Alors que le Falcon 40 peut délivrer jusqu’à une puissance maximale de 40W, le modèle plus léger Falcon 21, culmine à 21W. Conséquence? Par un temps un peu couvert, comme dimanche dernier, il est possible de charger très lentement certains accus avec le Falcon 40, mais pas avec le Falcon 20.

Dans la pratique, cette énergie solaire a été très largement suffisante ces dernières semaines, certes très ensoleillées, pour recharger quotidiennement mon MacBook, mon smartphone et plusieurs accus ou chargeurs d’accus compatibles avec une alimentation de type allume-cigare. La production des contenus de ce blog a donc été «100% solaire»!

Quelques limites

A l’utilisation, je me suis interrogé sur la faculté de ces dispositifs à charger avec soin des appareils équipés d’accus Li-ion. Le constructeur certifie toutefois que ses modèles sont prévus pour charger des ordinateurs portables, tablettes, smartphones, téléphones satellites, GPS, appareils photos ou caméras, etc…

Dommage que ces cellules, certes très efficaces, ne sont dotées que d’une LED, qui atteste d’un courant de charge, mais qui n’en donne pas l’intensité, contrairement à certains panneaux d’un Xtorm, par exemple, qui lui explicite clairement que ses dispositifs sont dotés d’une puce adaptés à la gestion du courant de charge. Nous y reviendrons, ainsi que sur quelques subtilités, à l’occasion du test des accus, remarquables, de cette marque…

Xavier Studer

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