Site icon Le blog high-tech & telecom de Xavier Studer

Coronavirus: début des tests à grande échelle de l’application SwissCovid

SwissCovid: l'application.
SwissCovid: l’application.

Certains collaborateurs de l’EPFL, de l’armée, d’hôpitaux et d’administrations cantonales, notamment, peuvent télécharger SwissCovid, utile dans la lutte contre le coronavirus. Après cette phase pilote à grande échelle, l’application devrait être mise à disposition du grand public à la mi-juin après la révision de la loi sur les épidémies…

Concrètement, si elles le souhaitent, ces milliers de personnes en Suisse peuvent télécharger cette application officielle qui permet de déceler des contacts avec celles potentiellement infectées par le COVID-19. Ce programme permet d’alerter les utilisateurs ayant été en contact prolongé (plus de 15 minutes à moins de 2 mètres) avec d’autres, ultérieurement diagnostiqués positifs.

Un protocole suisse chez Google et Apple

Grâce à cette information, les personnes concernées peuvent se faire tester et prendre davantage de précautions afin d’éviter la propagation de la maladie. Ce système numérique ne remplace pas les mesures de protection, mais permet de mieux contrôler l’évolution de l’épidémie, est-il indiqué en substance dans un communiqué de l’EPFL.

Technologiquement, «c’est la première fois que les mises à jour des systèmes d’exploitation de Google et Apple permettent son déploiement et un test à si grande échelle», selon Edouard Bugnion, vice-président pour les systèmes d’informations à l’EPFL. Suite à d’intenses discussions, les deux géants californiens ont en effet adopté le protocole «DP3T» développé par les écoles polytechniques suisses et expliqué ici dans cette BD, reproduite dans une version adaptée ci-dessous.

Un fonctionnement décentralisé

SwissCovid fonctionne de façon «décentralisée»: les opérations essentielles d’un point de vue de la sphère privée ne sont pas effectuées sur un serveur centralisé, mais sur chaque smartphone. Ceux-ci enregistrent les identifiants éphémères de proximité qu’ils échangent par Bluetooth avec les autres mobiles à proximité, selon un communiqué.

Ces informations restent sur l’appareil, «à moins que son détenteur ne soit diagnostiqué positif au COVID-19. Dans ce cas, son médecin lui donnera un code à usage unique qui permet de partager volontairement les identifiants éphémères de son propre téléphone qui correspondent aux jours où la personne était contagieuse. Ce partage est fait avec un serveur géré par la Confédération», est-il encore précisé dans le même texte.

XS

SwissCovid sur la page de l’OFSP

Quitter la version mobile