Télécoms: la 5G se généralise un peu partout en Suisse sur tous les réseaux!

  • Dernière modification de la publication :17/11/2020
  • Commentaires de la publication :32 commentaires
Malgré les tracts, à fond la 5G près du Pont Marc Dufour à Lausanne!
Malgré les tracts, à fond la 5G près du Pont Marc Dufour à Lausanne!

Excellente nouvelle! N’en déplaise à d’aucuns, la technologie mobile ultime se fait de plus en plus fréquente en Suisse. Même confrontés à de fortes résistances, parfois mal documentées ou basées sur des «fake news», Sunrise, Swisscom et maintenant Salt (comme annoncé en primeur ici) proposent toujours plus largement la 5G!

Si Salt ne publie pas encore la couverture officielle de sa poignée d’antennes 5G sur cette carte, on constate tout de même qu’il semble exister quelques cellules en services en recourant à des services comme l’outil de benchmark nperf.com. Attention, cette carte ne semble pas fiable et correspondre à certaines de mes observations.

Sunrise présent dans 621 villes

Du côté de Sunrise, on propose depuis de très longs mois une carte représentant une couverture beaucoup plus étendue. En effet, la malchanceuse proie d’UPC a été un des premiers opérateurs au monde à lancer la technologie de demain. Sur son site internet, il fait désormais état de 621 villes ou localités couvertes.

Un Apple iPhone 12 Pro Max en main en fin de semaine passée, j’ai d’ailleurs constaté à proximité de la gare de Lausanne, par exemple, l’apparition d’une ou de plusieurs installations 5G couvrant un vaste périmètre. Excellente nouvelle pour les habitants sous-gare qui devraient bientôt bénéficier de davantage de potentialités, selon la carte ci-dessus.

Swisscom toujours en tête des réseaux 5G

Enfin, du côté de Swisscom, on semble faire la course en tête avec de la 5G avec une très vaste couverture 5G, anciennement appelée Wide et une 5G+ (anciennement 5G Fast) qui gagne du terrain, comme on a pu le constater en Valais et même à Lausanne. Cette carte interactive vous livrera tous les détails.

Attention toutefois à la nomenclature, car il y a 5G et 5G. Sans entrer dans les détails, la «5G Wide» de Swisscom ne change pas drastiquement l’expérience utilisateur du mobinaute, au contraire de la «5G Fast» qui devrait apporter plus débit et surtout de réactivité. Et on ne parle pas du futur de la 5G qui devrait passer par les ondes millimétriques…

La 5G n’est pas qu’une question de vitesse…

Cela dit, trop souvent les détracteurs de cette technologie, parfois des propagateurs de «fake news», de propos fallacieux ou de rumeurs, taisent quelques caractéristiques importantes de la 5G, comme sa capacité à mieux gérer davantage de terminaux simultanément, par exemple pour garantit les télécomunications lors de gros événements, sans parler de l’internet des objets.

Et puis, la 5G c’est aussi le «network slicing», c’est-à-dire la possibilité de commercialiser à d’autres opérateurs ou à d’autres entreprises, notamment des compagnies de transport, des capacités réseau en leur garantissant certaines caractéristiques ou performances. Et c’est sans parler de l’efficacité énergétique supérieure de la 5G par rapport à la 4G, 3G, 2G…

Xavier Studer

Cet article a 32 commentaires

  1. Schroeter Julien

    Bonjour,

    Merci du compte-rendu. Je viens d’acquérir un samsung S20FE (sur réseau sunrise). Je suis surpis de trouver aussi peu de 5G en Valais central. A part le centre du centre de Sion rien du tout (test à 210). Je me perds un peu dans les normes. Quelle 5G mon smartphone peut-il capter, quelle 5G sunrise distribue-t-il, etc.

    A noter que contrairement à un commentaire que j’ai lu il y a peu, la 5G de sunrise est offerte dorénavant avec tous les nouveaux abonnements, mais avec des vitesse bridées selon le tarif (à l’époque Sunrise se vantait d’offrir la pleine vitesse pour tous ses abonnés !!). Ca signifie donc qu’un abonné pourrait surfer à 100mo en 4G et tomber à 1.5 mo si son smartphone devait se brancher à une antenne 5G ???

    Merci en tout cas Xavier de remettre un peu de sang-froid dans le débat !

    1. Bernard

      Le Valais est complètement oublié par Sunrise… Il n’y à qu’à voir les mises à enquêtes publiques des opérateurs. Sunrise ne transforme que très peu de sites. Pire, au cours des cinq dernières années je dirais que Salt et Swisscom ont installé une quinzaine de nouveaux sites chacun dans le canton. Sunrise, aucun. Aujourd’hui de nombreuses zones sont très mal couvertes même en plaine du Rhône (Vionnaz, Charrat, Saillon, Ardon, Vétroz, Bramois, Anzère, Arbaz, etc. et je ne parle même pas de la couverture catastrophique en indoor – parking, centres commerciaux). Bref, Sunrise a un gros travail à faire. Pour déployer sa 5G mais également pour déployer un réseau tout simplement correct en Valais.

  2. P. Henry

    Excellente nouvelle ? pour vous mais pas pour tout le monde…

    1. Yves

      Tout a fait. L’article ne rentre que par la porte des produits développés et developpable mais rien au niveau des augmentations de rayonnements, qui eux posent déjà problèmes de santé publique

      1. Alain

        Jusqu’à ce jours il n’y a aucune preuve scientifique d’un problème de santé avec la 5G. Le problème est en grande partie dans la tête des gens.
        Parole d’un Sage: “La peur n’est que la création d’un esprit hyperactif et incontrôlable”
        – Sadhguru

        1. Pedro

          Il y en a déjà, il suffit de lire les rapports et regarder au niveau médical ce qu’ils se passent année après année. L’avantage c’est que c’est lié au fréquences plus faibles donc fait plusieurs années qu’on a ce problème qui ne veut pas être étudié par les autorités.

        2. Lina

          Il ne s’agit en aucun cas de peur, c’est une réalité, la 5G est nocive pour la santé. J’ai plusieurs amis qui sont devenus électrosensibles suite à la pose d’une antenne 5G
          Un ami a construit un chalet à Nax dans un coin où il y avait peu de réseau et c’est pour cela qu’il a choisi ce coin. Tout aller très bien et il était en pleine forme. Un jour, il a commencé à avoir mal à la tête, à avoir des vertiges, il ne comprenait pas pourquoi. C’était insupportable. Quand il partait ailleurs il allait mieux. Je me dis que cela devait être les ondes qui ont changé. Après vérification, c’était bien cela. Il a du déménager, vendre son chalet et aller dans un autre endroit sans onde.
          Depuis, il a repris une vie normale.

          1. misenta

            Fake News, il n’y a pas d’antenne 5G à Nax!

          2. Tricoline

            A Nax, le site de l’Ofcom montre une antenne 5G sur le mat où il y a déjà de la 2/3/4G donc c’est de la 5G Wide sans plus. Donc pas de vrai 5G à Nax.

      2. bambou55

        “mais rien au niveau des augmentations de rayonnements” ne raconter pas de salades… l’ORNI n’as pas changer et les valeurs limites non-plus…

        1. Alain

          Mais aucune preuve scientifique n’a prouvé que des augmentations de rayonements et de valeurs limites étaient néfaste pour la santé.

          1. Jeremie

            Ce n’est pas parceque ce n’est pas prouvé qu’il n’y a pas de risque.
            Le nombre de cancers augmente de maniere significative depuis 50 ans sans que nous soyons en mesure de prouver que ce soit les pesticides, la pollution, les ondes éectromagnétiques… pourtant il augmente bien.
            Sur une page web, 99% du traffic est indésirable ou superficiel.
            La pub en video, en HD, les recettes de cuisine en video qui se chargent automatiquement…
            Meme avec votre belle 5G quand on aura tous des telephones 8k avec de la pub en 3D, le probleme de debit se posera a nouveau

        2. Jérôme

          Je ne suis pas certain que les opérateurs suivent toujours la loi. Car en période de fêtes c’est intéressant de voir comme le réseau de ceux-ci sont plus performants. Alors c’est pourquoi je me permets d’avoir des doutes sur le respect des normes…ABE

      3. Frjo

        la téléphonie mobile a sûrement sauvé plus de vie qu’elle en a couté en pouvant appeler des secours (si elle en a coûté, c’est certainement des accidents de la route dû a l’inatention car avec le téléphone dans la main en conduisant).

        Je ne mets pas en doute qu’il y ait des personnes sensibles aux ondes électromagnétiques, comme il y en a d’autres sur d’autres émissions (bruit, soleil, etc..), mais pas à mettre en danger la vie de ces personnes. D’ailleurs, il faudrait avant que ces personnes banissent bien d’autres appareils de leur logement qui sont plus proches et souvent plus forts, suivant à quelle distance on se trouve de ceux-ci : wifi, écrans, four à micro-ondes, plaques à induction, DECT (anciens), radio-réveil avec affichage digital rétro éclairés…

        Nos autorités et les spécialistes indépendants travaillent sur les adaptations du réglement d’application de l’ORNI, sachant que les valeurs limites ne sont pas augmentées. Il faut prendre en compte les nouveautés technologiques (smart antennas / beam forming), et trouver comment les intégrer avec la base légale existante, donc savoir comment ce doit être pris en compte, calculé, mesuré.
        Autant que je sache, les fabricants de 5G et d’antennes ont une fonction « PowerLock » qui limite les émissions pour que l’énergie sur un temps donné ne dépasse pas le maximum autorisé par antenne. Car avec le beam forming l’énergie est concentrée dans une direction suivant les utilisateurs, il faut donc la limiter l’émission dans le temps l’énergie émise par l’antenne pour ne pas dépasser ce qui se fait en 4G par exemple: on arrose dans le secteur de l’antenne de façon uniforme.

        Les ondes millimètrées, ce ne sera certainement pas pour les prochains mois en suisse au moins.

  3. Nico

    Super, c’est vraiment une excellente nouvelle, depuis le temps qu’on en parle. Merci pour ces infos.

  4. Alain

    +1. Merci pour cette excellente nouvelle ! N’en déplaise à une toute petite minorité ( contrairement à ce prétendent certain d’entre eux qui gonflent artificiellement les chiffres en leur faveur ) qui agissent de manière anti démocratique et qui n’ont aucune légitimité.

  5. Philippe P.

    C’est bien beau d’installer la 5G mais pour moi, dans un petit village de la Broye vaudoise, j’attends toujours que Swisscom concrétise déjà d’amener la fibre. Des travaux prévus en novembre ont été retardés sans explication et depuis, plus rien, si ce n’est des perturbations inacceptables.
    Quant à d’autres endroits en Suisse, la couverture réseau d’un opérateur ou d’un autre est mauvaise.
    Alors si “l’opérateur national” pourrait déjà couvrir correctement tout le territoire ce serait déjà une bonne chose, au lieu que les opérateurs se battent pour couvrir quelques centres avec de la 5G.

  6. NouvelOrdreMondial

    Super ! Comme ça le Virus va pouvoir se propager encore plus vite… Et Bill Gates avec son vaccin va nous assujettir au Nouvel Ordre Mondial 😦 Heureusement les Ummo vont venir sauver l’humanité

    1. Tricoline

      🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣

  7. tiermes

    Chez Sunrise, avec S20+, centre de Genève: lors ce qu’il y a du réseau 5G, mon téléphone se met tout le temps en 4G+ et dès que j’ai une activité qui demande du traffic data, il switch d’abord sur la 5G, ce qui lui prend environ 5G avant de comencer le transfert data. Complètement inutilisable la 5G Sunrise dans ces conditions. J’ai dû la désactiver.

  8. tiermes

    //merci d’effacer mon commentaire précédent qui comportait une erreur.
    Chez Sunrise, avec S20+, centre de Genève: lors ce qu’il y a du réseau 5G, mon téléphone se met tout le temps en 4G+ et dès que j’ai une activité qui demande du traffic data, il switch d’abord sur la 5G, ce qui lui prend environ 5 sec avant de comencer le transfert data. Complètement inutilisable la 5G Sunrise dans ces conditions. J’ai dû la désactiver.

  9. K1

    A-t-on vraiment démontré que la consommation 5G était moindre ? J’ai lu différent article notamment en Chine où il semble que ce soit l’inverse…

    1. Pedro

      Non car ce n’est pas le cas comme il faut tout simplement plus d’antennes et que le signal porte moins loin.

      Ils regardent une donnée qui les intéresse et balance sans prendre tout en compte. En plus la 5g est un mix de 2,3,4,5g comme une partie de ces fréquences sont récupéré pour augmenter la portée. Et toute amélioration de la compression du signal se fait par un travail de compression/décompression donc plus de consommation au niveau du téléphone bref ridicule tout ça comme beaucoup de choses de ce monde.
      On détruit plus que ce qu’on règle.

      1. misenta

        @Pedro: Et encore une fois vous parlez de choses que vous ne connaissez pas!! La 5G n’est nullement un mix des autres technologies. Ce n’est pas parce que la 5G peut utiliser les mêmes bandes de fréquences que s’en est un mix…
        Et pour répondre à K1, un bit de donnée transmis en 5G consomme beaucoup moins d’énergie qu’avec les autres technologies.

  10. Fabrice

    Dommage que ce ne sont pas les zones rurales qui ne bénéficient pas en priorité de la 5G. 🙁

    Car à mon avis ce sont ces endroits qui en auraient bien besoin à défaut d’avoir une ligne en cuivre obsolète.

    1. misenta

      Encore une publication qui prend en compte des études faites avec les niveaux prescrits par l’OMS! mais qui oublie (délibérément?) qu’en Suisse on utilise déjà le principe de précaution (niveau de 5V/m au lieu des 61V/m).

      1. Nicolas Pernet

        En Suisse, le principe de précaution est massacré. Les opérateurs helvétiques communiquent à tour de bras sur des valeurs limites 10 fois plus basses qu’à l’étranger. Si on se risque à un comparatif avec la France, on se rend compte que nous ne sommes pas mieux protégé. D’une part parce que les contrôles des lieux atypiques en France (lieux à plus de 6 V/m) sont réellement suivis. D’autre part parce qu’il s’agit d’une réelle valeur d’immission qui tient compte de toutes les sources.
        Concernant la publication, si elle prend effectivement les valeurs limites de l’OMS donc de l’ICNIRP, c’est bien pour établir que ces valeurs limites sont trop hautes (à moins de croire au dogme de l’absence d’effets athermiques en-dessous de ces normes). Est-il besoin de rappeler qu’en-dehors de nos logements, bureaux, écoles et places de jeux mises à l’enquête, le droit suisse de protection contre les RNI est aux valeurs limites de l’ICNIRP et que par des astuces législatives excluant telle ou telle autre source, ce ne sont pas de réelles valeurs limites d’immission ?
        La publication dans le Bulletin des Médecins Suisses attire en outre l’attention sur le fait qu’une étude épidémiologique de l’exposition “corps entier” à long terme à des valeurs supérieures à 1 V/m n’est pas encore satisfaisante.

        1. misenta

          Dire qu’en Suisse que le principe de précaution est massacré est fallacieux! Des mesures (en “worst case”) sont faites après la mise en service des antennes sur tous les points dépassants 4V/m et sont, en très large partie, bien en dessous des valeurs estimées dans le calcul approuvé par les autorités.
          Et se baser sur une étude épidémiologique quand l’OMS a fait la synthèse de plus de 25000 études pour dire que les ondes non-ionisantes sont possiblement cancérigène (comme le café ou l’aloe-vera)!
          En plus, ne pas prendre en compte le bénéfice-risque de la téléphonie mobile est dommageable. Combien de vies ont été sauvées car les personnes avaient un mobile pour appeler les secours dans les régions éloignées… et peut-être que les voitures autonomes, à l’aide de la 5G, en sauveront encore plus…!

          1. Jean-Daniel Zeller

            Pouvez-vous nous dire qui fait ces fameuses mesures et où elles sont publiées ?

  11. Nicolas Pernet

    En Suisse, tout est fait pour exclure les autres sources que l’antenne pour laquelle la mesure de réception est faite. C’est dans ce sens que je parle de massacre du principe de précaution, puisqu’il ne s’agit plus d’une réelle valeur limite d’immission, mais de l’immission d’une antenne. A moins qu’une autre antenne ne soit jugée assez proche pour être également prise en compte. Et les sources qui ne sont pas des antennes sont exclues.
    Imaginez-vous un seul instant une mesure de valeur d’immission de bruit qui écarte certaines sources ? Ou qui écarte une source de bruit parce qu’elle n’est pas dans un périmètre défini légalement ?
    Il est d’ailleurs évidemment à espérer que les valeurs mesurées soient bien en-dessous des valeurs prévues dans les fiches de données spécifiques. L’incertitude de mesure n’est-elle pas de +/- 40% selon le METAS ?
    Quant au rapport bénéfice-risques de la téléphonie mobile, selon le sondage commandé par Chance 5G, 7% de la population se dit impactée par les RNI, soit plus de 600’000 personnes. Et ce chiffre est très probablement en-dessous de la réalité. Que le lien scientifique de causalité n’ai pas encore été établi clairement n’y change rien. Il n’y a pas non plus de preuve scientifique qe ce lien n’existe pas. Certaines études ont essayé de tordre la réalité en confondant la capacité à percevoir les ondes avec l’impact biologique ou sanitaire des RNI.
    Le terme d’électro(hyper)sensibilité est de nature à maintenir cette confusion, puisqu’en réalité il s’agit d’une intolérance (acquise) aux rayonnements non ionisants.

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