La guerre du streaming se poursuit entre le géant américain leader Netflix, ses outsiders d’outre-Atlantique, comme Apple ou Disney, des locaux, comme les TV publiques et de grands acteurs internationaux comme Samsung! Visiblement, le géant industriel veut être présent sur ce marché, quitte à brûler les étapes!
«Samsung TV Plus propose des contenus gratuits sur smartphone et tablette via de nombreuses chaînes. Grâce à Samsung Free, la page interactive d’actualités, de jeux et de streaming, les utilisatrices et utilisateurs ne ratent aucun contenu important», écrivait ainsi début juillet le roi des smartphones dans un communiqué.
135 Galaxy compatibles
Sur internet, on découvre sur son site américain que 135 smartphones et tablettes Galaxy sont compatibles. Ces appareils doivent au minimum fonctionner sous Android 8.0 et idéalement bénéficier de la dernière mise à jour… Parallèlement, Samsung propose aussi depuis son site dédié samsungtvplus.com de télécharger son application!
Des sites technologiques américains, comme The Verge, ont constaté ce déploiement et s’interrogent sur la stratégie de Samsung, qui communique activement, mais sans fanfare sur ce nouveau service qui n’était disponible jusqu’ici uniquement sur les TV connectées estampillées de son sceau. Mais pouvait-il en faire autrement?
Lancement partiel en Suisse
Alors que de plus en plus d’applications mobiles s’utilisent sur des ordinateurs et que la plupart des services de TV fonctionnent non seulement au salon, mais sur tous les périphériques mobiles, cette évolution semblait inéluctable. D’autant plus qu’Apple TV est de plus en plus largement disponible sur les téléviseurs et que Netflix est accessible partout!
Quoi qu’il en soit, cette nouvelle offre est tout de même lancée un peu légèrement en Suisse, comme s’en plaignent d’ailleurs certains mobinautes. En matière de vidéo, rien n’est disponible en français et il n’est pas possible de modifier les réglages dans lesquels on peut choisir de consulter les infos suisses en allemand ou celles en français, mais… de France.
Xavier Studer