High-tech: des mises à jour réellement salvatrices ou toxiques?

  • Dernière modification de la publication :07/11/2021
  • Commentaires de la publication :6 commentaires
Que de problèmes liés aux mises à jour...
Que de problèmes liés aux mises à jour…

Le bal des correctifs et des mises à jour se poursuit tous azimuts. Et on ne parle même pas des certificats et de leur validité, ce qui a causé récemment quelques soucis à Microsoft sur Windows 11. Evidemment, une mise à jour a partiellement résolu le problème. Partiellement…

C’est probablement le leitmotiv de certains informaticiens. Partiellement, le travail n’est fait que partiellement jusqu’à la prochaine mise à jour, qui a. été partiellement testée, partiellement envoyée sur certains appareils, pour des résultats partiels. Résultat: un sentiment de satisfaction partiel… Pour ne pas dire un vrai ras-le-bol.

Deux fois le coup en 24 heures…

Vendredi soir, j’ai mis à jour ma montre connectée Polar Vantage V2. Une rustine qui a introduit quelques changements mineurs. Quoi qu’il en soit, quelle n’a pas été ma surprise de voir débarquer quelques heures plus tard une nouvelle mise à jour. Cette fois, le libellé était plus rapide à lire: «correction de bugs mineurs». Encore une fois, le travail a été partiellement réalisé.

Et je ne parle pas du processus de mise à jour par Bluetooth, si l’on décide de ne pas connecter sa tocante numérique à un ordinateur. Il faut vraiment être déterminé pour relancer trois ou quatre fois le processus et réassocier autant de fois la montre connectée à son smartphone avec de multiples messages d’erreurs… Encore une fois, très partiel tout ça…

Que de temps perdu…

Bref, il faut compter environ 20 minutes pour mettre à jour sa montre sportive, ce qui n’est pas énorme, mais signifie tout de même une bonne quarantaine de minutes en deux jours où il faut suivre ce qui se passe pour être certain de ne pas manquer une étape importante. Partiellement satisfaisant tout ça….

Encore une fois, on peut s’interroger sur la pertinence de la démarche qui se justifie souvent par des questions de sécurité. Bref, autant en informatique que pour toute notre société en général, on ferait probablement mieux de soigner le travail initial pour éviter cette succession de correctifs tellement énergivore et chronophage… Sans parler du gaspillage d’énergie pour faire passer toutes ces infos par la toile…

Xavier Studer

Cet article a 6 commentaires

  1. Kiwi

    En plus des mises à jour de sécurité, des correctifs de bogues, chaque nouvelle fonction nécessite une mise à jour partielle.
    Le leitmotiv est d’inventer sans cesse de nouvelles fonctionnalités de plus en plus complexes.
    Avec tout les gadgets connectés que vous avez, vous allez bientôt passer la journée pour leurs mise à jour. C’est ça le progrès !

  2. MaxM

    Le problème, c’est notre société et son impatience. Tout doit toujours aller plus vite et encore plus vite. Plus personne n’a le temps de vérifier consciencieusement ce qu’il fait. C’est valable de l’administration aux grande boite privées. Ou alors il faut payer très cher comme en informatique pour le développement de logiciels zéro bugs, comme pour l’aviation.

    1. Yves

      Je me demande ce qui pourrait se passer avec l’e-banking à ce taux là… Ca fait froid dans le dos…

      1. Kiwi

        Effectuer des opérations bancaires via une application mobile, réseau sans fil, comporte des risques. Ce n’est pas pour rien que les propriétaires des applications se déchargent de toute responsabilité en cas de problèmes.
        Pour plus de sécurité il vaut mieux utiliser une connextion filaire

    2. Philippe

      Le temps accordé pour les tests est certainement une partie de l’explication (il faut livrer le produit, les tests sont fait a minima).
      Mais il y a surtout un grave manque de culture de la qualité ! Je me souviens qu’il y a de nombreuses années, lorsqu’il fallait attendre 10 minutes pour que le logiciel soit compilé et qu’on découvre les erreurs à corriger, les programmeurs réfléchissaient avant d’envoyer en compilation; puis quand il est devenu plus facile et plus rapide d’essayer de faire tourner “pour voir si ça va” une habitude de ne plus réfléchir s’est installée chez certains.
      Idem pour toute mise à jour de données, beaucoup s’occupent d’une petite partie, et ne prennent même pas la peine d’un examen un tant soit peu réticulaire du problème.
      Il faut former les gens à la qualité ! La qualité c’est un état d’esprit. Une phrase me restera à l’esprit : la qualité coûte cher, mais la non-qualité coûte encore plus cher.

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